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IMPACT - La revue de presse du 23 avril 2024

Mardi 23 Avril 2024

Mansour Faye, ex patron du secteur de l'Hydraulique au Sénégal
Mansour Faye, ex patron du secteur de l'Hydraulique au Sénégal

Les sujets sont divers dans la presse de ce 23 avril 2024 sont plutôt orientés gouvernance et gestion.

 

L’approbation par l’ancien chef d’Etat Macky Sall du contrat de dessalement d’eau de mer avec une compagnie saoudienne dans les derniers instants de sa présidence fera l’objet d’un attention particulière vu son coût est de 459 milliards de FCFA. Il en sera de même pour toutes les autres affaires concernant l’Hydraulique signés par l’ancien régime. Les assurances viennent du nouveau patron du secteur Cheikh Tidiane Dièye.

 

« Tous les contrats dont celui de Aqua Power seront audités », affirme le nouveau ministre dans Le Témoin Quotidien. Aqua Power est la société saoudienne bénéficiaire dudit contrat validé en amont et dans la précipitation par les dirigeants de la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES) à 4 jours de l’élection présidentielle du 24 mars 2024, en dépit de l’opposition de certains membres du groupe restreint convoqué à cet effet. 

 

Les propos de Cheikh Tidiane Dièye sur ces affaires sont aussi dans le soleil. « Le ministre de l’Hydraulique annonce des audits », en particulier des contrats liant la française Suez et l’Etat du Sénégal et l’usine de dessalement de la Grande Côte de la saoudienne Aqua Power. Rewmi Quotidien parle d’« Un vaste chantier d’audits » de ce secteur. « Cheikh Tidiane Dièye se jette à l’eau », souligne Le Quotidien. « Nous allons voir où est allé cet argent », promet le ministre dans Bés Bi Le Jour.

 

Pour ce qui est de la lutte contre le fléau de la corruption, « Diomaye veut reformer l’OFNAC », révèle Le Quotidien à sa Une. A cet effet, il « propose à Nafi Ngom Keïta de conduire le projet » et d’assurer après la présidence de l’organe anti-corruption. Ancienne présidente de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption, l’Inspectrice générale d’Etat en a été chassée par l’ancien président Macky Sall furieux d’en avoir perdu le contrôle et les orientations.

 

Cette réforme annoncée ne serait pas étrangère au projet de « Rupture systémique dans la gouvernance des affaires publiques », indique Sud Quotidien. « Le grand chantier du Président Diomaye », affiche le journal, qui pointe « un nouveau mode de gestion entre réalisme et effet d’annonce ». 

 

Dans la foulée, Libération titre : « Les premières arrestations tombent » dans le cadre de la lutte contre la délinquance fiscale et le blanchiment de capitaux. « Mamadou Ba, gérant de ‘’Fs oil’’, et Daouda Gaye, ex-patron  de ‘’Dg oil’’ (ont) été cueillis par la Dic pour fraude fiscale (avec) plus de 900 millions FCFA en cause. »

 

Cependant, cette ambition relayée dans le « Discours souverainiste » des nouvelles autorités devra composer avec les partenaires financiers traditionnels du Sénégal. Selon WalfQuotidien, « Le ‘’Projet’’ (est) face au diktat des bailleurs ». A cet égard, l’économiste Demba Moussa Dembélé avertit que « la politique des institutions de Bretton Woods ne change(ra) pas ».

 

Le nouveau pouvoir pourrait d’autant être en difficulté qu’il va devoir affronter « Le début de la fin de l’état de grâce », prédit L’AS. Ceci est en corrélation avec une éventuelle motion de censure qui pourrait interpeller le gouvernement d’Ousmane Sonko. Le Premier ministre devrait honorer cette disposition constitutionnelle dans les trois mois suivant sa nomination. 

 

« En terrain miné ! », préfigure Bés Bi Le jour. Le journal d’« Une cohabitation sans PM issu de la majorité » parlementaire. Ce que L’Info analyse comme « L’équilibre de la terreur » : l’arme de la censure aux mains du régime vaincu le 24 mars et le pouvoir de dissolution du nouvel exécutif incarné par le duo Diomaye Faye-Ousmane Sonko. [IMPACT.SN]

 

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