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Le Sahel central, «l’un des plus gros trous noirs de l’information»

Vendredi 3 Mai 2024

Chaque année, la Journée mondiale des droits de la presse est célébrée. Crise environnementale et urgence du journalisme, c'est la thématique de cette année. Au Sahel central, les conditions de travail des journalistes se sont détériorées, selon plusieurs rapports d’organisations internationales. 

 

Le Mali, le Burkina Faso et le Niger sont d’ailleurs perçus comme des déserts de l'information depuis que ces trois pays ont à leur tête des régimes militaires. En l’espace de trois ans, plus d’une dizaine de médias internationaux et locaux ont été temporairement ou totalement suspendus au Mali, au Burkina Faso et au Niger, dont RFI et France 24. 

 

L’expulsion et la non-délivrance de visas ou d’accréditation à des journalistes étrangers, mais surtout français, a marqué la volonté de ces régimes de s’affranchir d’une presse pluraliste jugée non conforme à leurs principes...

 

C’est donc depuis l’étranger qu’une partie de la couverture de ces trois pays s’opèrent. D'abord par des journalistes de ces pays aujourd'hui en exil comme Malick Konaté ou Ahmed Barry qui continuent de produire sur l'actualité de leurs pays. Ensuite, grâce à de nombreuses sources sur place qui permettent aux journalistes de savoir ce qu’il se passe dans ces pays. 

 

Toutefois, il est toujours plus difficile, sans accès au terrain, de recouper certaines informations...Dans ces trois pays, de nombreuses personnalités publiques ou trolls sont très actifs pour disséminer de la propagande et des fausses nouvelles, majoritairement à la gloire mais parfois à l’encontre, des régimes militaires en place. [RFI]

 
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