Julien Bayou d'EELV
À l'occasion de l'interview télévisée à l'issue du défilé du 14 Juillet, le chef de l’Etat s'est exprimé la crise énergétique liée à la guerre en Ukraine et a affirmé son intention de faire passer la réforme des retraites.
Un entretien qui provoque une vague d'indignation dans l'opposition. Après la traditionnelle interview à laquelle s'est prêté Emmanuel Macron, jeudi 14 juillet, plusieurs responsables politiques ont réagi aux nombreuses annonces du président. Le Premier secrétaire du parti socialiste a l'appel d'Emmanuel Macron à "des compromis responsables", sur la réforme des retraites.
"J’ai vainement essayé de saisir toutes les occasions de compromis avec Emmanuel Macron. Salaires, assurance chômage, retraites, Uberisation du travail, taxe sur les superprofits : son cap est clair. Sa main tendue ne nous concerne pas", a assuré Olivier Faure.
Fabien Roussel, député et secrétaire national du Parti communiste français, a déploré sur Twitter les mesures annoncées par Emmanuel Macron sur l'énergie notamment. "Le Président prépare les Français à de nouvelles difficultés. Il faut surtout restaurer notre souveraineté et s'attaquer à la spéculation ! Investir et investir pour retrouver notre indépendance, protéger la nation et les Français", a-t-il écrit sur Twitter.
"Maintenir le cap" sur la réforme des retraites
De son côté, Julien Bayou, député et secrétaire national d'EELV, a déploré la "grande prouesse d'Emmanuel Macron capable de discourir sur les difficultés de recrutement dans les métiers en tension sans dire un mot sur l'obligation d'augmentation des salaires et d'améliorer les mauvaises conditions de travail".
Invité sur BFMTV, le député La France insoumise Alexis Corbière, a critiqué le choix du président de "maintenir le cap" sur la réforme des retraites, "malgré le fait qu'il n'ait pas de majorité à l'assemblée".
"Il n'a pas compris que s'il n'a pas de majorité, c'est lié à son projet sur les retraites. Il veut bâtir des compromis, mais sur sa feuille de route, ce qui me semble impossible. On n'a pas été élus pour ça", a-t-il affirmé.
"Apprenez le 'respect de chacun'"
À droite, Olivier Marleix, président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale, a répondu au président qui a parlé de "coup de chaud nocturne" pour justifier un camouflet contre le projet de loi Covid-19. "Non, Emmanuel Macron, le vote de la représentation nationale n’est jamais un 'coup de chaud nocturne'. C’est la voix des Français dans leur diversité. Apprenez à l’entendre, apprenez ce 'respect de chacun' auquel vous invitez. C’est la condition de la réussite pour la France", a-t-il déclaré sur son compte Twitter.
Sur le plateau de BFMTV, Laurent Jacobelli, député Rassemblement National, a estimé que "ceux qui pensaient qu'Emmanuel Macron pouvait changer se sont trompés". Il est obtus, têtu, il ne changera jamais. Il continue sa volonté de casse sociale, avec la réforme des indemnités chômage et la reforme des retraites, et une politique d'austérité". "C'est un président de la République hors-sol qui n'a rien compris", a-t-il continué.
Nicolas Dupont-Aignan, député et président de Debout la France a jugé l'interview "totalement surréaliste d’un Emmanuel Macron bavard et dépassé !". (Orange & Média services)
Un entretien qui provoque une vague d'indignation dans l'opposition. Après la traditionnelle interview à laquelle s'est prêté Emmanuel Macron, jeudi 14 juillet, plusieurs responsables politiques ont réagi aux nombreuses annonces du président. Le Premier secrétaire du parti socialiste a l'appel d'Emmanuel Macron à "des compromis responsables", sur la réforme des retraites.
"J’ai vainement essayé de saisir toutes les occasions de compromis avec Emmanuel Macron. Salaires, assurance chômage, retraites, Uberisation du travail, taxe sur les superprofits : son cap est clair. Sa main tendue ne nous concerne pas", a assuré Olivier Faure.
Fabien Roussel, député et secrétaire national du Parti communiste français, a déploré sur Twitter les mesures annoncées par Emmanuel Macron sur l'énergie notamment. "Le Président prépare les Français à de nouvelles difficultés. Il faut surtout restaurer notre souveraineté et s'attaquer à la spéculation ! Investir et investir pour retrouver notre indépendance, protéger la nation et les Français", a-t-il écrit sur Twitter.
"Maintenir le cap" sur la réforme des retraites
De son côté, Julien Bayou, député et secrétaire national d'EELV, a déploré la "grande prouesse d'Emmanuel Macron capable de discourir sur les difficultés de recrutement dans les métiers en tension sans dire un mot sur l'obligation d'augmentation des salaires et d'améliorer les mauvaises conditions de travail".
Invité sur BFMTV, le député La France insoumise Alexis Corbière, a critiqué le choix du président de "maintenir le cap" sur la réforme des retraites, "malgré le fait qu'il n'ait pas de majorité à l'assemblée".
"Il n'a pas compris que s'il n'a pas de majorité, c'est lié à son projet sur les retraites. Il veut bâtir des compromis, mais sur sa feuille de route, ce qui me semble impossible. On n'a pas été élus pour ça", a-t-il affirmé.
"Apprenez le 'respect de chacun'"
À droite, Olivier Marleix, président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale, a répondu au président qui a parlé de "coup de chaud nocturne" pour justifier un camouflet contre le projet de loi Covid-19. "Non, Emmanuel Macron, le vote de la représentation nationale n’est jamais un 'coup de chaud nocturne'. C’est la voix des Français dans leur diversité. Apprenez à l’entendre, apprenez ce 'respect de chacun' auquel vous invitez. C’est la condition de la réussite pour la France", a-t-il déclaré sur son compte Twitter.
Sur le plateau de BFMTV, Laurent Jacobelli, député Rassemblement National, a estimé que "ceux qui pensaient qu'Emmanuel Macron pouvait changer se sont trompés". Il est obtus, têtu, il ne changera jamais. Il continue sa volonté de casse sociale, avec la réforme des indemnités chômage et la reforme des retraites, et une politique d'austérité". "C'est un président de la République hors-sol qui n'a rien compris", a-t-il continué.
Nicolas Dupont-Aignan, député et président de Debout la France a jugé l'interview "totalement surréaliste d’un Emmanuel Macron bavard et dépassé !". (Orange & Média services)