Avec 15.000 francs CFA (22 euros), vous avez un IED", explique une source sécuritaire spécialiste des engins explosifs artisanaux. Leur utilisation par les groupes jihadistes est de plus en plus fréquente avec un bilan lourd en vies humaines et dégâts matériels au Burkina Faso. L'attaque du 6 novembre contre un convoi de la société minière canadienne Semafo, qui a fait 38 morts dans ce pays du Sahel, en est l'illustration.
Un engin explosif improvisé (IED) a fait exploser un véhicule militaire d'escorte, neutralisant une éventuelle riposte juste avant que les jihadistes mitraillent les cars du convoi. "Les IED ont fait leur apparition mi-2018 au Burkina. Depuis, nous avons recensé 33 attaques avec des IED pour 133 morts", explique le chercheur italien Roberto Sollazzo, spécialiste du Sahel qui a enquêté sur les IED. Au moins deux soldats burkinabè ont été tués par des IED depuis la publication de ce bilan. (AFP)
Un engin explosif improvisé (IED) a fait exploser un véhicule militaire d'escorte, neutralisant une éventuelle riposte juste avant que les jihadistes mitraillent les cars du convoi. "Les IED ont fait leur apparition mi-2018 au Burkina. Depuis, nous avons recensé 33 attaques avec des IED pour 133 morts", explique le chercheur italien Roberto Sollazzo, spécialiste du Sahel qui a enquêté sur les IED. Au moins deux soldats burkinabè ont été tués par des IED depuis la publication de ce bilan. (AFP)