Les demandes d’asile ont augmenté de 7,3% l’an dernier, avec 132.614 dossiers déposés à l’agence chargée d’attribuer le statut de réfugié, tandis que les expulsions ont augmenté de 19% à 23 746 personnes, selon les statistiques de l’immigration publiées mardi par le ministère de l’Intérieur.
Après une hausse de 22% en 2018, les demandes enregistrées par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) ont enregistré une progression moins forte l’an dernier. Elles ont atteint leur niveau le plus élevé depuis la crise migratoire de 2015, lorsque la France n’enregistrait que 80.000 demandes.
Si cette demande augmente alors que les « flux irréguliers entrant en Europe ont beaucoup baissé », c’est « en raison des mouvements secondaires » qui font de la France un « pays de rebond » pour des personnes ayant cherché asile dans un autre pays dans un premier temps, explique-t-on au ministère de l’Intérieur
Les principaux pays d’origine des demandeurs d’asile en 2019 restaient, comme l’année précédente, l’Afghanistan (9.163 demandes) et la Guinée 6.027). En troisième et quatrième position, la Géorgie (5.780) et l’Albanie (5.599), deux pays dits « sûrs », continuent de représenter une « anomalie », relève l’Intérieur.
« On est le premier pays en Europe de destination des demandeurs d’asile multiples. Et en 2019, on devrait encore être le premier pays d’Europe pour les demandes d’asile issues de ces deux nationalités, qui se caractérisent par un taux de protection faible », poursuit-on au ministère.
Aux 132.614 dossiers déposés, comprenant les mineurs accompagnants et les réexamens, il convient d’ajouter les 39.630 personnes ayant déposé une demande d’asile en préfecture et relevant de la procédure dite Dublin, c’est-à-dire des personnes dont la demande relève du premier pays d’entrée en Europe.
L’année 2019 a par ailleurs vu une augmentation significative de 9,5% du nombre de personnes ayant obtenu l’asile, avec 36.512 dossiers acceptés contre 33.330 l’année précédente.
Par ailleurs, le total des expulsions d’étrangers en situation irrégulière a augmenté de 19%, avec 23.746 éloignements.
Après une hausse de 22% en 2018, les demandes enregistrées par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) ont enregistré une progression moins forte l’an dernier. Elles ont atteint leur niveau le plus élevé depuis la crise migratoire de 2015, lorsque la France n’enregistrait que 80.000 demandes.
Si cette demande augmente alors que les « flux irréguliers entrant en Europe ont beaucoup baissé », c’est « en raison des mouvements secondaires » qui font de la France un « pays de rebond » pour des personnes ayant cherché asile dans un autre pays dans un premier temps, explique-t-on au ministère de l’Intérieur
Les principaux pays d’origine des demandeurs d’asile en 2019 restaient, comme l’année précédente, l’Afghanistan (9.163 demandes) et la Guinée 6.027). En troisième et quatrième position, la Géorgie (5.780) et l’Albanie (5.599), deux pays dits « sûrs », continuent de représenter une « anomalie », relève l’Intérieur.
« On est le premier pays en Europe de destination des demandeurs d’asile multiples. Et en 2019, on devrait encore être le premier pays d’Europe pour les demandes d’asile issues de ces deux nationalités, qui se caractérisent par un taux de protection faible », poursuit-on au ministère.
Aux 132.614 dossiers déposés, comprenant les mineurs accompagnants et les réexamens, il convient d’ajouter les 39.630 personnes ayant déposé une demande d’asile en préfecture et relevant de la procédure dite Dublin, c’est-à-dire des personnes dont la demande relève du premier pays d’entrée en Europe.
L’année 2019 a par ailleurs vu une augmentation significative de 9,5% du nombre de personnes ayant obtenu l’asile, avec 36.512 dossiers acceptés contre 33.330 l’année précédente.
Par ailleurs, le total des expulsions d’étrangers en situation irrégulière a augmenté de 19%, avec 23.746 éloignements.