Vingt-trois pays ont validé mercredi à Zagreb la création formelle du Collège européen du Renseignement, plateforme d’échanges inédite censée renforcer la culture du renseignement sur le continent, soucieux de son autonomie stratégique.
Les 23, dont une majorité sont membres de l’Union européenne, ont paraphé une lettre d’intention, donnant corps à une idée émise en septembre 2017 par le président français Emmanuel Macron de créer une « Académie du renseignement » européen.
Le Collège entend « favoriser le dialogue stratégique entre les communautés du renseignement en Europe », mieux « atteindre les décideurs et les citoyens » quant aux enjeux de la discipline et « développer une réflexion académique », via des publications, selon le communiqué publié à l’issue de la signature.
« Sur un sujet aussi régalien que le renseignement, arriver à mettre 23 pays (d’accord pour) signer en bas d’un même document, c’est une première », s’est félicité la Coordination nationale du renseignement et de la lutte contre le terrorisme (CNRLT) qui coordonne le travail des services français à l’Elysée et a lancé l’initiative.
Le Collège, qui devrait se réunir trois ou quatre fois par an sur des thématiques précises, se veut « un lieu de réflexion, de partage et de rayonnement », précise-t-on à la CNRLT avec pour objectif de « diffuser la culture du renseignement au sein des décideurs » politiques du continent dans un contexte géostratégique en pleins bouleversements.
« Ce n’est pas une plateforme d’échanges du renseignement, il y a des outils pour ça qui existent entre les services », ajoute-t-on à la CNRLT qui insiste sur la volonté de « renforcer l’autonomie stratégique entre partenaires européens ».
« Le renseignement est considéré comme un des outils stratégiques de la défense », précise-t-on. « Dés lors qu’on veut gagner en capacité stratégique de défense au niveau européen, il faut évidemment gagner en capacité de renseignement ».
Selon des participants, trois pays se sont d’ores et déjà portés volontaires pour assumer une présidence annuelle tournante et une demi-douzaine de thématiques ont été proposées. (AFP)
Les 23, dont une majorité sont membres de l’Union européenne, ont paraphé une lettre d’intention, donnant corps à une idée émise en septembre 2017 par le président français Emmanuel Macron de créer une « Académie du renseignement » européen.
Le Collège entend « favoriser le dialogue stratégique entre les communautés du renseignement en Europe », mieux « atteindre les décideurs et les citoyens » quant aux enjeux de la discipline et « développer une réflexion académique », via des publications, selon le communiqué publié à l’issue de la signature.
« Sur un sujet aussi régalien que le renseignement, arriver à mettre 23 pays (d’accord pour) signer en bas d’un même document, c’est une première », s’est félicité la Coordination nationale du renseignement et de la lutte contre le terrorisme (CNRLT) qui coordonne le travail des services français à l’Elysée et a lancé l’initiative.
Le Collège, qui devrait se réunir trois ou quatre fois par an sur des thématiques précises, se veut « un lieu de réflexion, de partage et de rayonnement », précise-t-on à la CNRLT avec pour objectif de « diffuser la culture du renseignement au sein des décideurs » politiques du continent dans un contexte géostratégique en pleins bouleversements.
« Ce n’est pas une plateforme d’échanges du renseignement, il y a des outils pour ça qui existent entre les services », ajoute-t-on à la CNRLT qui insiste sur la volonté de « renforcer l’autonomie stratégique entre partenaires européens ».
« Le renseignement est considéré comme un des outils stratégiques de la défense », précise-t-on. « Dés lors qu’on veut gagner en capacité stratégique de défense au niveau européen, il faut évidemment gagner en capacité de renseignement ».
Selon des participants, trois pays se sont d’ores et déjà portés volontaires pour assumer une présidence annuelle tournante et une demi-douzaine de thématiques ont été proposées. (AFP)