4 millions/mois de Macky Sall: Seydou Guèye et Moussa Sarr accusent Ndoye Mendoza

Mardi 26 Septembre 2017

Les révélations fracassantes de Mamadou Ndoye Mendoza (photo) sur les méthodes de corruption utilisées par le Président de la République ont été contredites aujourd’hui par les porte-parole du gouvernement et de la Ligue démocratique.
 
Selon Seydou Guèye, l’ancien secrétaire général de la Ld n’a pas dit toute la vérité autour de cette affaire d’argent qui emballe les média et les réseaux sociaux. Dans les colonnes de notre confrère «Vox Populi», le secrétaire général du gouvernement a apporté des éléments de réponse.
 
Le premier est le suivant. «La vérité, pour ce que j’en sais, c’est qu’à la suite du départ d’Abdoulaye Bathily à l’Union africaine, Mamadou Ndoye lui a succédé à la tête de la Ld. (…) Ce dernier avait souhaité remplacer le Pr Bathily comme ministre d’Etat, ce que le Président (Macky Sall) n’a pas accepté pour X raisons. Le Président lui a proposé un poste de ministre-conseiller, ce qu’il a décliné, estimant que c’est une qualité indigne de son rang.»
 
Dans un autre élément de réponse, Seydou Guèye affirme que Mamadou Ndoye «avait accepté d’être personnellement appuyé, tous les mois, à hauteur de 4 millions de francs Cfa, c’est-à-dire à hauteur du traitement des ministres d’Etat. C’est cela la réalité des faits.»
 
En usant de l’adverbe « personnellement », Seydou Guèye suggère ainsi que les 4 millions du chef de l’Etat tombaient dans les poches de l’ex secrétaire général de la Ligue démocratique.
 
Pour sa part, pour le compte et l’honneur des « jallarbistes », Moussa Sarr a apporté un démenti en ces termes sur les ondes de la Rfm. « Ce que Mamadou Ndoye dit est clair, c’est lui qui recevait cet argent qui n’allait pas dans les caisses de notre parti. »
 
Sauf que ce n’est pas exactement ce que Mendoza a dit au micro de l’émission «Objection» de la radio Sud-Fm. «J’ai refusé le poste de ministre conseiller et j’ai pris les quatre millions qui, chaque mois, étaient versés directement dans les caisses du parti.»
 
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