Les Etats-Unis ont salué jeudi les recommandations de l’Union européenne (UE) pour développer les réseaux 5G, mais a appelé les pays membres à les mettre en oeuvre de manière radicale en excluant les acteurs « à hauts risques » comme Huawei.
La « boîte à outils » présentée mercredi à Bruxelles laisse pourtant la porte ouverte à l’équipementier chinois dans la mise en place de ces réseaux d’internet mobile ultrarapide, malgré les pressions de Washington.
Plutôt que de la critiquer frontalement, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a néanmoins préféré relever, avec satisfaction, le fait que les Européens « reconnaissent que les équipementiers à hauts risques, c’est-à-dire les sociétés basées dans des pays tiers sans contrepouvoirs démocratiques, doivent faire l’objet de restrictions supplémentaires ».
Ces recommandations « appellent les Etats membres de l’UE à exclure les équipementiers à hauts risques des parties critiques et sensibles de leurs réseaux 5G », s’est réjoui le secrétaire d’Etat dans un communiqué.
Pour autant, tout dépendra de la mise en oeuvre de ces règles non contraignantes par les pays européens, a-t-il estimé, les exhortant à en faire une lecture draconienne qui referme la porte à Huawei.
« Toutes les parties des futurs réseaux 5G doivent être considérées comme étant des infrastructures critiques », a-t-il insisté, rappelant que les Etats-Unis avaient purement et simplement banni Huawei, accusé d’être un pion des autorités chinoises.
« Chaque Etat membre sera responsable de la protection de son réseau. Il est erroné de penser que l’on puisse atténuer les risques liés à l’installation d’équipements de fournisseurs contrôlés par des régimes autoritaires », a-t-il mis en garde.
La veille, les Etats-Unis avaient vivement déploré la décision du Royaume-Uni d’autoriser une participation limitée du géant chinois Huawei.
La « boîte à outils » présentée mercredi à Bruxelles laisse pourtant la porte ouverte à l’équipementier chinois dans la mise en place de ces réseaux d’internet mobile ultrarapide, malgré les pressions de Washington.
Plutôt que de la critiquer frontalement, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a néanmoins préféré relever, avec satisfaction, le fait que les Européens « reconnaissent que les équipementiers à hauts risques, c’est-à-dire les sociétés basées dans des pays tiers sans contrepouvoirs démocratiques, doivent faire l’objet de restrictions supplémentaires ».
Ces recommandations « appellent les Etats membres de l’UE à exclure les équipementiers à hauts risques des parties critiques et sensibles de leurs réseaux 5G », s’est réjoui le secrétaire d’Etat dans un communiqué.
Pour autant, tout dépendra de la mise en oeuvre de ces règles non contraignantes par les pays européens, a-t-il estimé, les exhortant à en faire une lecture draconienne qui referme la porte à Huawei.
« Toutes les parties des futurs réseaux 5G doivent être considérées comme étant des infrastructures critiques », a-t-il insisté, rappelant que les Etats-Unis avaient purement et simplement banni Huawei, accusé d’être un pion des autorités chinoises.
« Chaque Etat membre sera responsable de la protection de son réseau. Il est erroné de penser que l’on puisse atténuer les risques liés à l’installation d’équipements de fournisseurs contrôlés par des régimes autoritaires », a-t-il mis en garde.
La veille, les Etats-Unis avaient vivement déploré la décision du Royaume-Uni d’autoriser une participation limitée du géant chinois Huawei.