À Bouaké, Simone Gbagbo prêche le pardon entre Ivoiriens

Mardi 2 Mai 2023


Instituée en 1990 par le Front populaire ivoirien (FPI), dont elle a été l’une des fondatrices avec Laurent Gbagbo, la fête de la liberté commémore chaque 30 avril le combat du parti pour l’avènement du multipartisme en Côte d’Ivoire. Cette année, il y en aura trois du genre, soulignant la division de la gauche ivoirienne.
 
Les 31 mars et 1er avril, le Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) de Laurent Gbagbo a célébré la « fête de la renaissance », marquant le deuxième anniversaire de son acquittement définitif par la Cour pénale internationale (CPI), qui l’accusait de crimes contre l’humanité pendant la crise post-électorale de 2010-2011. Les 5 et 6 mai, ce sera au tour du FPI de Pascal Affi N’Guessan d’organiser à son tour sa « fête de la liberté » à Man, dans l’ouest du pays.
 
Pour Simone Gbagbo, qui a refusé de rejoindre le PPA-CI de son ex-mari et qui a lancé son propre parti le 20 août 2022, cette « fête des libertés » était l’une des premières grandes occasions de compter ses soutiens et de jauger sa force de mobilisation. Plusieurs anciens cadres du FPI l’ont rejointe et constituent désormais son équipe. (Jeune Afrique)
Nombre de lectures : 729 fois