MARSEILLE (Reuters) - Jean-Luc Mélenchon a organisé dimanche une nouvelle "démonstration de force" à Marseille, en présence de plusieurs dizaines de milliers de personnes, pour rallier à lui les indécis de gauche à quinze jours du premier tour de la présidentielle, avec un discours axé sur la paix qui, espère-t-il, doit lui ouvrir les portes du second tour.
"Les rôles devaient être distribués et la France était vouée, paraît-il, à devoir choisir entre les deux extrêmes : l’extrême droite condamnant notre peuple multicolore à se haïr lui-même (...) et de l’autre côté l’extrême marchand, sorte de magie noire qui transforme la souffrance, la misère et l’abandon en or et en argent", a lancé le candidat de la France insoumise, visant Marine Le Pen (Front national) et Emmanuel Macron (En Marche!).
"Ca s’entend, ça se sent : la victoire est à portée de nos efforts", a estimé l'eurodéputé, évoquant une "incroyable et magnifique démonstration de force" qui a attiré, selon les organisateurs, quelque 70.000 personnes sur le Vieux-Port de Marseille.
Galvanisé par sa marche pour une VIe République du 18 mars et par plusieurs enquêtes d'opinion récentes qui le donnent à un souffle de François Fillon, Jean-Luc Mélenchon a choisi le thème de la paix pour nourrir une dynamique qui, semble-t-il, a réussi à capter l'attention d'une opinion déboussolée.
"Il est temps par dessus tout de mettre un terme aux guerres qui ravagent les pays", a-t-il dit, quelques jours seulement après une attaque au gaz imputée au régime syrien qui été suivie d'une riposte militaire américaine.
"Dans la confusion, personne ne sait à cette heure qui utilise (les armes chimique-NDLR). Qui que ce soit, ce sont des criminels et nous voulons qu’ils soient condamnés”, a souligné l'eurodéputé. "Cette intervention est irresponsable, elle ne mène à rien et ne fait qu’aggraver les tensions et les surenchères guerrières".
“Si vous voulez la paix, ne vous trompez pas de bulletin de vote”, a lancé le candidat qui souhaite faire sortir la France de l'Otan et qui exclut à l'avenir une participation de la France à toute alliance militaire, hors opération de maintien de la paix de l'Onu.
"CHÂTIMENT ÉLECTORAL EXEMPLAIRE"
Au niveau national, Jean-Luc Mélenchon a fustigé la gestion du dossier des chantiers navals de Saint-Nazaire par le gouvernement incapable "de mettre la main à la poche pour acheter les actions qui sont disponibles" et a appelé à infliger un "châtiment électoral exemplaire" pour ceux qui "nous poussent à nous haïr", dans une allusion au FN.
A deux semaines du premier tour, le co-fondateur du Parti de gauche entend désormais accélérer le rythme de cette campagne, qui dans les sondages reste dominée par le duo Marine Le Pen - Emmanuel Macron, mais où le candidat de la droite et du centre, François Fillon, semble désormais à sa portée.
Deux mois après son meeting hologramme du 5 février à Lyon qui avait fait sensation, le candidat tiendra un meeting le 18 avril à Dijon qui sera cette fois-ci doublé, toujours par hologramme, dans six autres villes (Nantes, Clermont-Ferrand, Montpellier, Grenoble, Nancy et Le Port à la Réunion).
"Nous pouvons encore écrire l’histoire et modifier le scénario que certains aimeraient écrit à l’avance, nous pouvons gagner", estime une militante d’une cinquantaine d’années, déjà présente en 2012 lors du meeting de Mélenchon qui avait réuni près de 80.000 personnes sur les plages de Marseille.
En 2012 pourtant, ses meetings à succès et ses bons scores dans les sondages n'avaient pas empêché Jean-Luc Mélenchon de finir sur un score de 11%, nombre d'électeurs ayant finalement voté pour François Hollande.
Le premier tour de l'élection présidentielle est prévu le 23 avril, le second le 7 mai.
"Les rôles devaient être distribués et la France était vouée, paraît-il, à devoir choisir entre les deux extrêmes : l’extrême droite condamnant notre peuple multicolore à se haïr lui-même (...) et de l’autre côté l’extrême marchand, sorte de magie noire qui transforme la souffrance, la misère et l’abandon en or et en argent", a lancé le candidat de la France insoumise, visant Marine Le Pen (Front national) et Emmanuel Macron (En Marche!).
"Ca s’entend, ça se sent : la victoire est à portée de nos efforts", a estimé l'eurodéputé, évoquant une "incroyable et magnifique démonstration de force" qui a attiré, selon les organisateurs, quelque 70.000 personnes sur le Vieux-Port de Marseille.
Galvanisé par sa marche pour une VIe République du 18 mars et par plusieurs enquêtes d'opinion récentes qui le donnent à un souffle de François Fillon, Jean-Luc Mélenchon a choisi le thème de la paix pour nourrir une dynamique qui, semble-t-il, a réussi à capter l'attention d'une opinion déboussolée.
"Il est temps par dessus tout de mettre un terme aux guerres qui ravagent les pays", a-t-il dit, quelques jours seulement après une attaque au gaz imputée au régime syrien qui été suivie d'une riposte militaire américaine.
"Dans la confusion, personne ne sait à cette heure qui utilise (les armes chimique-NDLR). Qui que ce soit, ce sont des criminels et nous voulons qu’ils soient condamnés”, a souligné l'eurodéputé. "Cette intervention est irresponsable, elle ne mène à rien et ne fait qu’aggraver les tensions et les surenchères guerrières".
“Si vous voulez la paix, ne vous trompez pas de bulletin de vote”, a lancé le candidat qui souhaite faire sortir la France de l'Otan et qui exclut à l'avenir une participation de la France à toute alliance militaire, hors opération de maintien de la paix de l'Onu.
"CHÂTIMENT ÉLECTORAL EXEMPLAIRE"
Au niveau national, Jean-Luc Mélenchon a fustigé la gestion du dossier des chantiers navals de Saint-Nazaire par le gouvernement incapable "de mettre la main à la poche pour acheter les actions qui sont disponibles" et a appelé à infliger un "châtiment électoral exemplaire" pour ceux qui "nous poussent à nous haïr", dans une allusion au FN.
A deux semaines du premier tour, le co-fondateur du Parti de gauche entend désormais accélérer le rythme de cette campagne, qui dans les sondages reste dominée par le duo Marine Le Pen - Emmanuel Macron, mais où le candidat de la droite et du centre, François Fillon, semble désormais à sa portée.
Deux mois après son meeting hologramme du 5 février à Lyon qui avait fait sensation, le candidat tiendra un meeting le 18 avril à Dijon qui sera cette fois-ci doublé, toujours par hologramme, dans six autres villes (Nantes, Clermont-Ferrand, Montpellier, Grenoble, Nancy et Le Port à la Réunion).
"Nous pouvons encore écrire l’histoire et modifier le scénario que certains aimeraient écrit à l’avance, nous pouvons gagner", estime une militante d’une cinquantaine d’années, déjà présente en 2012 lors du meeting de Mélenchon qui avait réuni près de 80.000 personnes sur les plages de Marseille.
En 2012 pourtant, ses meetings à succès et ses bons scores dans les sondages n'avaient pas empêché Jean-Luc Mélenchon de finir sur un score de 11%, nombre d'électeurs ayant finalement voté pour François Hollande.
Le premier tour de l'élection présidentielle est prévu le 23 avril, le second le 7 mai.