À l’aéroport d’Abidjan, les « incorruptibles » de la cellule anti-trafic en quête de moyens

Mardi 19 Octobre 2021

Après bientôt dix ans d’existence, la Cellule aéroportuaire anti-trafic (CAAT) est aujourd’hui une structure dépourvue de moyens, sans locaux ni ressources techniques. Un décret pris cet été par le gouvernement, en portant officiellement création, vise à lui donner un nouveau souffle. …
 
La CAAT d’Abidjan a vu le jour en décembre 2012 dans le cadre du projet AIRCOP, un projet multi-agence porté par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), en partenariat avec Interpol et l’Organisation mondiale des douanes (OMD) et financé par l’Union européenne. Son objectif : « déstabiliser les réseaux criminels dans les pays d’origine, de transit et de destination, en renforçant les capacités d’interception et de détection des drogues et autres produits illicites, ainsi que des passagers à risque élevé, parmi lesquels les combattants terroristes étrangers, dans les aéroports internationaux ».
 
Pour ce faire, AIRCOP s’appuie sur dix-sept CAAT en Afrique et dix en Amérique latine et dans les Caraïbes, dont il facilite la transmission sécurisée d’informations opérationnelles en temps réel entre les services au niveau national, régional et international, en les connectant à la base de données criminelles d’Interpol et de l’OMD. Celle d’Abidjan dépend aujourd’hui du ministère de la Sécurité et a été placée sous le contrôle administratif du Comité interministériel de lutte anti-drogue (CILAD). (Jeune Afrique)
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