Votre condamnation de la candidature de maître Abdoulaye Wade aux élections législatives du 30 juillet 2017 ne repose pas sur une analyse objective de la situation politique de l’opposition sénégalaise. Il est vrai que maître Abdoulaye Wade a fait son temps et qu’il n’a plus rien à prouver dans le jeu politique. Toutefois, force est de lui reconnaître son rôle de patriarche en vue de galvaniser et de mobiliser les masses qui croient toujours en lui en dépit de ses erreurs dans la gestion du pays et de permettre au parti démocratique sénégalais de jouer les premiers rôles dans la prochaine législature.
Ce combat peut être considéré par beaucoup de citoyens comme un combat de trop pour l’ancien chef de l’Etat vu son âge très avancé. Toutefois, maître Abdoulaye Wade ne peut pas laisser son parti devenir insignifiant dans l’échiquier politique. Le PDS est l’un des rares partis politiques sénégalais à être morcelé en plusieurs entités autonomes. Beaucoup de responsables du PDS ont quitté le navire libéral à la suite de la victoire du président Macky Sall en 2012. On peut être contre l’ancien président Abdoulaye Wade, mais l’honnêteté intellectuelle exige que vous lui reconnaissez son autorité sur le parti démocratique sénégalais afin de pouvoir conduire sa liste à la demande d’une large majorité de ses militants.
Je dois vous faire une confidence. Je ne suis pas militant du PDS et je n’ai jamais voté en faveur de maître Abdoulaye Wade, même en 2000 malgré toute la liesse et l’engouement populaires pour un Sénégal nouveau et prospère. Je suis un homme libre et à équidistance des chapelles politiques. Mes critiques ne sont pas voilées et s’adressent à chaque personne ou groupe qui s’attaque aux intérêts supérieurs de la nation et à l’équilibre social du pays.
La postérité retiendra si maître Abdoulaye Wade se lance dans son dernier baroud d’honneur afin de permettre la réinsertion de monsieur Karim Meissa Wade dans le jeu politique avec tous ses droits par une éventuelle loi d'amnistie votée par une Assemblée nationale dominée par l’opposition. Les citoyens sénégalais ont rejeté depuis belle lurette toute forme de dévolution monarchique du pouvoir.
Maître Abdoulaye Wade le sait mieux que nous tous puisque c’est en partie grâce à cette suspicion orchestrée par les plus grands pourfendeurs de son régime installés aujourd’hui au cœur du pouvoir de Macky Sall, tous devenus aphones devant la gestion du pouvoir actuel à tous points de vue partisane et peu respectueuse de l’éthique républicaine que le régime libéral de maître Abdoulaye Wade a perdue le pouvoir. Le retour de monsieur Karim Meissa Wade au premier plan dans le jeu politique se fera uniquement par une adhésion large de la population sénégalaise et non par un calcul de politiciens professionnels.
Quoi qu’on puisse penser de lui, maître Abdoulaye Wade a eu le courage de faire face au régime de notre président par défaut Macky Sall contrairement à vous qui portez le combat d’un autre en mettant des œillères pour ne pas être démasqué en dépit même des nombreuses entorses qui minent sa gestion « sobre et vertueuse » des affaires de la Cité.
Un intellectuel voire un journaliste doit éviter de tomber dans le piège de la familiarité avec les autorités de la République afin de ne pas distiller par ci et là des informations et/ou des analyses pour tromper l’opinion publique par des manœuvres perfides.
Il est prétentieux de votre part de déclarer qu’«on voit mal les électeurs sénégalais sanctionner le pouvoir actuel au profit d’une liste qui incarne encore les effets de la mauvaise gouvernance et qui sont encore béants». En toute objectivité et bonne foi, en quoi la gestion de son Excellence le roi de la Cour de Benno Bokk Yakaar est à mille lieues de celle de maître Abdoulaye Wade en matière de vertu et du respect de l’engagement ? Non et encore une fois non monsieur Mamadou Thierno Talla.
La gestion du pouvoir de Macky Sall n’amorce pas la rupture tant souhaitée et attendue par les citoyens sénégalais qui l’ont conduit à la magistrature suprême. Le peuple attendait de monsieur Macky Sall espoir et réhabilitation des valeurs de la République. Au bout de cinq ans de pouvoir, les stigmates de sa gestion béante du pouvoir et les limites criardes de son incompétence se sont révélées au grand jour au peuple meurtri par les nombreux renoncements et les violations manifestes des lois et règlements de la République.
Les électeurs sénégalais peuvent et doivent sanctionner le président Macky Sall uniquement à cause de son refus d’honorer les nombreux engagements contractés auprès de la population.
Vous savez mieux que moi en tant que journaliste que les dossiers de mauvaise gestion sont hélas nombreux sous le régime de monsieur Macky Sall et que la justice ne veut point les instruire afin de ne pas subir le courroux du pouvoir exécutif. Pourquoi vous ne dénoncez pas cette justice aux ordres qui menace les libertés publiques au pays de la Teranga ?
Vous épiloguez également sur « les découvertes de gaz et de pétrole qui font accroître l’espoir de voir le Sénégal atteindre l’émergence » afin de noyer subrepticement l’opacité qui règne dans le dossier des ressources naturelles et l’implication personnelle de monsieur Aliou Sall, le frère du président Macky Sall.
En journaliste libre et indépendant à mille lieues des chapelles politiques, les citoyens sénégalais attendaient de vous des informations précises sur les contours de l’affaire Petrotim et les conséquences du non respect par les autorités de la République des recommandations de l’IGE.
Toutes autres conduites de votre part relèvent de manœuvres dilatoires pour masquer aux populations sénégalaises les manquements et les renoncements graves du président Macky Sall de faire prévaloir les intérêts supérieurs de la société. Le vrai engagement patriote se situe à ce niveau et non de discourir sur « les 91 ans ou plus de maître Abdoulaye Wade en ce moment de pénitence et de repentance. Il n’en a cure ».
Et que faites vous de l’éthique journalistique qui interdit de donner des informations biaisées voire erronées dans le dessein de tromper une bonne partie du peuple pour protéger les intérêts d’un clan ou le cercle restreint du pouvoir ? Vous aussi vous n’en avez cure de prêcher une information à la fois biaisée et superfétatoire.
Vous n’avez pas le droit de renoncer à la liberté qui doit de facto guider vos pas de journaliste. Vous devez refuser d’être le nègre de service de nos autorités publiques. Un journaliste soucieux et pointilleux du bon traitement de l’information partagée au peuple a plus de valeur et de responsabilité morale que nos politiciens professionnels. Pour rien au monde, vous ne devez renoncer à votre profession de foi journalistique : rechercher et informer vrai.
De grâce cher monsieur, épargnez-nous vos attaques à l’encontre de maître Abdoulaye Wade afin de plaire à monsieur Macky Sall et à sa Cour de laudateurs et affidés indignes et irresponsables. Vous ne pouvez pas peindre le président Macky sous un nouveau visage d’homme intègre et enclin au respect des valeurs de la République.
Le président Macky Sall n’est pas un nouvel homme politique pour nous autres citoyens sénégalais. Nous savons réellement qui il est et ce qu’il vaut moralement en dehors de toute adversité.
massambandiaye2012@gmail.com
Ce combat peut être considéré par beaucoup de citoyens comme un combat de trop pour l’ancien chef de l’Etat vu son âge très avancé. Toutefois, maître Abdoulaye Wade ne peut pas laisser son parti devenir insignifiant dans l’échiquier politique. Le PDS est l’un des rares partis politiques sénégalais à être morcelé en plusieurs entités autonomes. Beaucoup de responsables du PDS ont quitté le navire libéral à la suite de la victoire du président Macky Sall en 2012. On peut être contre l’ancien président Abdoulaye Wade, mais l’honnêteté intellectuelle exige que vous lui reconnaissez son autorité sur le parti démocratique sénégalais afin de pouvoir conduire sa liste à la demande d’une large majorité de ses militants.
Je dois vous faire une confidence. Je ne suis pas militant du PDS et je n’ai jamais voté en faveur de maître Abdoulaye Wade, même en 2000 malgré toute la liesse et l’engouement populaires pour un Sénégal nouveau et prospère. Je suis un homme libre et à équidistance des chapelles politiques. Mes critiques ne sont pas voilées et s’adressent à chaque personne ou groupe qui s’attaque aux intérêts supérieurs de la nation et à l’équilibre social du pays.
La postérité retiendra si maître Abdoulaye Wade se lance dans son dernier baroud d’honneur afin de permettre la réinsertion de monsieur Karim Meissa Wade dans le jeu politique avec tous ses droits par une éventuelle loi d'amnistie votée par une Assemblée nationale dominée par l’opposition. Les citoyens sénégalais ont rejeté depuis belle lurette toute forme de dévolution monarchique du pouvoir.
Maître Abdoulaye Wade le sait mieux que nous tous puisque c’est en partie grâce à cette suspicion orchestrée par les plus grands pourfendeurs de son régime installés aujourd’hui au cœur du pouvoir de Macky Sall, tous devenus aphones devant la gestion du pouvoir actuel à tous points de vue partisane et peu respectueuse de l’éthique républicaine que le régime libéral de maître Abdoulaye Wade a perdue le pouvoir. Le retour de monsieur Karim Meissa Wade au premier plan dans le jeu politique se fera uniquement par une adhésion large de la population sénégalaise et non par un calcul de politiciens professionnels.
Quoi qu’on puisse penser de lui, maître Abdoulaye Wade a eu le courage de faire face au régime de notre président par défaut Macky Sall contrairement à vous qui portez le combat d’un autre en mettant des œillères pour ne pas être démasqué en dépit même des nombreuses entorses qui minent sa gestion « sobre et vertueuse » des affaires de la Cité.
Un intellectuel voire un journaliste doit éviter de tomber dans le piège de la familiarité avec les autorités de la République afin de ne pas distiller par ci et là des informations et/ou des analyses pour tromper l’opinion publique par des manœuvres perfides.
Il est prétentieux de votre part de déclarer qu’«on voit mal les électeurs sénégalais sanctionner le pouvoir actuel au profit d’une liste qui incarne encore les effets de la mauvaise gouvernance et qui sont encore béants». En toute objectivité et bonne foi, en quoi la gestion de son Excellence le roi de la Cour de Benno Bokk Yakaar est à mille lieues de celle de maître Abdoulaye Wade en matière de vertu et du respect de l’engagement ? Non et encore une fois non monsieur Mamadou Thierno Talla.
La gestion du pouvoir de Macky Sall n’amorce pas la rupture tant souhaitée et attendue par les citoyens sénégalais qui l’ont conduit à la magistrature suprême. Le peuple attendait de monsieur Macky Sall espoir et réhabilitation des valeurs de la République. Au bout de cinq ans de pouvoir, les stigmates de sa gestion béante du pouvoir et les limites criardes de son incompétence se sont révélées au grand jour au peuple meurtri par les nombreux renoncements et les violations manifestes des lois et règlements de la République.
Les électeurs sénégalais peuvent et doivent sanctionner le président Macky Sall uniquement à cause de son refus d’honorer les nombreux engagements contractés auprès de la population.
Vous savez mieux que moi en tant que journaliste que les dossiers de mauvaise gestion sont hélas nombreux sous le régime de monsieur Macky Sall et que la justice ne veut point les instruire afin de ne pas subir le courroux du pouvoir exécutif. Pourquoi vous ne dénoncez pas cette justice aux ordres qui menace les libertés publiques au pays de la Teranga ?
Vous épiloguez également sur « les découvertes de gaz et de pétrole qui font accroître l’espoir de voir le Sénégal atteindre l’émergence » afin de noyer subrepticement l’opacité qui règne dans le dossier des ressources naturelles et l’implication personnelle de monsieur Aliou Sall, le frère du président Macky Sall.
En journaliste libre et indépendant à mille lieues des chapelles politiques, les citoyens sénégalais attendaient de vous des informations précises sur les contours de l’affaire Petrotim et les conséquences du non respect par les autorités de la République des recommandations de l’IGE.
Toutes autres conduites de votre part relèvent de manœuvres dilatoires pour masquer aux populations sénégalaises les manquements et les renoncements graves du président Macky Sall de faire prévaloir les intérêts supérieurs de la société. Le vrai engagement patriote se situe à ce niveau et non de discourir sur « les 91 ans ou plus de maître Abdoulaye Wade en ce moment de pénitence et de repentance. Il n’en a cure ».
Et que faites vous de l’éthique journalistique qui interdit de donner des informations biaisées voire erronées dans le dessein de tromper une bonne partie du peuple pour protéger les intérêts d’un clan ou le cercle restreint du pouvoir ? Vous aussi vous n’en avez cure de prêcher une information à la fois biaisée et superfétatoire.
Vous n’avez pas le droit de renoncer à la liberté qui doit de facto guider vos pas de journaliste. Vous devez refuser d’être le nègre de service de nos autorités publiques. Un journaliste soucieux et pointilleux du bon traitement de l’information partagée au peuple a plus de valeur et de responsabilité morale que nos politiciens professionnels. Pour rien au monde, vous ne devez renoncer à votre profession de foi journalistique : rechercher et informer vrai.
De grâce cher monsieur, épargnez-nous vos attaques à l’encontre de maître Abdoulaye Wade afin de plaire à monsieur Macky Sall et à sa Cour de laudateurs et affidés indignes et irresponsables. Vous ne pouvez pas peindre le président Macky sous un nouveau visage d’homme intègre et enclin au respect des valeurs de la République.
Le président Macky Sall n’est pas un nouvel homme politique pour nous autres citoyens sénégalais. Nous savons réellement qui il est et ce qu’il vaut moralement en dehors de toute adversité.
massambandiaye2012@gmail.com