En visite à Paris, le président Macky Sall, lors d’une rencontre à la résidence de l'ambassadeur du Sénégal avec les militants de l’APR se dévoile et évoque pour la première fois en public la possibilité d’une cohabitation politique au pays de la Teranga. Le président Macky Sall n’arrête pas de surprendre les citoyens sénégalais et parle à tout vent en empruntant à ses maîtres occidentaux une rhétorique mal à propos dans le contexte sociologique du pays. Il exacerbe des réflexes sécuritaires liés au terrorisme dans le dessein manifeste de remettre en cause le choix du vote libre des citoyens sénégalais. Il mise sur nos craintes pour rester seul au pouvoir avec sa cour de Benno Bokk Yakaar.
Ce discours aux relents populistes est la marque de fabrique des régimes autoritaires et/ou victimes de leur incompétence à apporter des solutions aux problèmes récurrents tels que le chômage de masse, la pauvreté galopante, le désarroi, l’injustice sociale que les Sénégalais vivent au quotidien.
Ce discours est irresponsable et dangereux pour plusieurs raisons. D’une part, il veut empêcher une expression libre du jeu démocratique lors des prochaines élections législatives du 30 juillet 2017. Le président Macky Sall mesure la gravité de la situation réelle du pays et ses nombreux manquements graves voire ses entorses aux règles de bonne gouvernance.
Il sait pertinemment que les Sénégalais sont largement très déçus de sa politique partisane et son incapacité notoire à répondre de manière satisfaisante aux revendications légitimes du corps social. Il craint, par-dessus tout, une sanction populaire et d’être contraint à subir une autre orientation politique au détriment de son plan Sénégal émergent.
D’autre part, il prétend être le seul au Sénégal dans la situation du terrorisme international à pouvoir conduire les destinées du pays. Par ailleurs, il serait hasardeux de s'aventurer dans une cohabitation politique avec son lot d'incertitudes. Dites-nous, monsieur le président, en quoi la cohabitation politique peut-elle être un danger pour le pays ? Le Sénégal est à un tournant de son histoire. Le régime impopulaire en place veut par tous les moyens conserver le pouvoir le plus longtemps possible.
Le ministre Omar Youm nous a indiqué sa crainte de perdre ses privilèges si l’opposition gagne les législatives. Son attitude montre clairement que les autorités publiques du pays ne se soucient guère des intérêts du peuple et ne s’activent que pour les avantages du pouvoir. Ils sont tellement obnubilés par leurs intérêts qu’ils perdent le nord en défendant des principes contraires à nos valeurs démocratiques et à l’esprit républicain.
Les partis de l'opposition sénégalaise sont très soucieux de la sécurité du pays face à toutes les menaces. Vous n’êtes pas plus patriotique ou plus méritant qu’eux pour attiser nos peurs. Nous savons parfaitement que vous vous lancez dans une confrontation à haut risque avec le corps électoral sénégalais, qui vous attend au tournant et qui peut rejeter votre façon de gérer nos ressources publiques et la République. Les citoyens sénégalais sont conscients de vos reniements et n’ont même plus une once de confiance envers vous.
Enfin, ce discours populiste aux accents sécuritaires ne peut tenir de programme politique. Surfer sur la vague des attaques terroristes dans plusieurs régions du monde pour restreindre notre liberté d’expression ou notre choix autonome, est inadmissible. A force de jouer sur ce créneau, le président Macky Sall expose le pays à de graves risques. La lutte contre le terrorisme est une affaire très sérieuse et complexe. Elle doit être gérée de façon sereine et responsable. Les services de renseignement doivent être dotés de moyens conséquents afin de veiller à la sécurité de la nation entière. Il ne sert absolument à rien de se livrer à ce tapage médiatique pour forcer les citoyens sénégalais à voter majoritairement pour votre coalition Benno Bokk Yakaar.
Les citoyens sénégalais doivent avoir une attention particulière aux déclarations du président par défaut Macky Sall. Ces sorties sur fond de polémique révèlent sa nature profonde. Il s’accroche de toutes ses forces au pouvoir. Il est conscient que son bilan à la tête de l’Etat et ses engagements pris devant le peuple souverain ne lui permettent pas en l'état actuel des choses de gagner les prochaines échéances électorales.
Il sait au plus profond de lui que les Sénégalais l’attendaient sur le renforcement de l’Etat de droit et le respect intrinsèque des valeurs républicaines. Au moment de solliciter nos votes, il insistait allègrement sur la nécessité de promouvoir une justice indépendante, un pouvoir législatif fort et porteur de changement radical dans la manière de se préoccuper des revendications majeures du peuple, un pouvoir exécutif à équidistance des autres pouvoirs et qui a pour vocation d'impulser un développement économique durable, inclusif par des mesures fortes et ambitieuses.
Son mandat était placé sous le signe du renouveau démocratique et du respect des libertés publiques garanties par la Constitution sénégalaise. Le président insistait avec hardiesse qu’il n’est pas là pour construire des routes comme son ancien mentor maître Abdoulaye Wade, mais pour bâtir un véritable État de droit.
Cinq ans plus tard, les citoyens sénégalais sont médusés et n’ont que leurs yeux pour constater avec effroi l’ampleur des désastres de la gestion sobre et vertueuse du régime de Macky Sall et ses multiples reniements voire ses promesses non tenues ou reportées aux calendes grecques.
La politique politicienne a fini par avoir raison de lui. Comme, il a affaire à une population peu instruite et qui se laisse berner toujours par des travaux de construction ici et là, il poursuit les chantiers en oubliant l'âme de la nation : le respect des lois et règlements en vigueur, la protection des libertés publiques et une égalité des citoyens sénégalais devant la justice. Il faut rappeler au président de la République qu’il n’y a rien d'extraordinaire à construire des routes et des ponts. C’est de l’ordre normal des choses pour un gouvernement qui ne s’enorgueillit pas de ses tâches et qui connaît parfaitement son rôle et sa mission.
Au-delà des partis politiques, les citoyens sénégalais doivent dénoncer ce genre de discours qui attise nos peurs et veut maintenir le statut quo pour permettre au régime du président Macky Sall de détourner le vote des électeurs. L’heure est à la mobilisation afin d’imposer une cohabitation politique salutaire pour le peuple sénégalais. Nous devons prendre nos responsabilités pour alléger la souffrance des populations et pour construire un véritable Etat de droit car le président Macky Sall a rompu délibérément le pacte de confiance avec le peuple sénégalais.
Toute autre attitude attentiste conforte la volonté manifeste du président Macky Sall de se maintenir au pouvoir en utilisant des procédés anti républicains contre les droits inaliénables des citoyens sénégalais.
massambandiaye2012@gmail.com
Ce discours aux relents populistes est la marque de fabrique des régimes autoritaires et/ou victimes de leur incompétence à apporter des solutions aux problèmes récurrents tels que le chômage de masse, la pauvreté galopante, le désarroi, l’injustice sociale que les Sénégalais vivent au quotidien.
Ce discours est irresponsable et dangereux pour plusieurs raisons. D’une part, il veut empêcher une expression libre du jeu démocratique lors des prochaines élections législatives du 30 juillet 2017. Le président Macky Sall mesure la gravité de la situation réelle du pays et ses nombreux manquements graves voire ses entorses aux règles de bonne gouvernance.
Il sait pertinemment que les Sénégalais sont largement très déçus de sa politique partisane et son incapacité notoire à répondre de manière satisfaisante aux revendications légitimes du corps social. Il craint, par-dessus tout, une sanction populaire et d’être contraint à subir une autre orientation politique au détriment de son plan Sénégal émergent.
D’autre part, il prétend être le seul au Sénégal dans la situation du terrorisme international à pouvoir conduire les destinées du pays. Par ailleurs, il serait hasardeux de s'aventurer dans une cohabitation politique avec son lot d'incertitudes. Dites-nous, monsieur le président, en quoi la cohabitation politique peut-elle être un danger pour le pays ? Le Sénégal est à un tournant de son histoire. Le régime impopulaire en place veut par tous les moyens conserver le pouvoir le plus longtemps possible.
Le ministre Omar Youm nous a indiqué sa crainte de perdre ses privilèges si l’opposition gagne les législatives. Son attitude montre clairement que les autorités publiques du pays ne se soucient guère des intérêts du peuple et ne s’activent que pour les avantages du pouvoir. Ils sont tellement obnubilés par leurs intérêts qu’ils perdent le nord en défendant des principes contraires à nos valeurs démocratiques et à l’esprit républicain.
Les partis de l'opposition sénégalaise sont très soucieux de la sécurité du pays face à toutes les menaces. Vous n’êtes pas plus patriotique ou plus méritant qu’eux pour attiser nos peurs. Nous savons parfaitement que vous vous lancez dans une confrontation à haut risque avec le corps électoral sénégalais, qui vous attend au tournant et qui peut rejeter votre façon de gérer nos ressources publiques et la République. Les citoyens sénégalais sont conscients de vos reniements et n’ont même plus une once de confiance envers vous.
Enfin, ce discours populiste aux accents sécuritaires ne peut tenir de programme politique. Surfer sur la vague des attaques terroristes dans plusieurs régions du monde pour restreindre notre liberté d’expression ou notre choix autonome, est inadmissible. A force de jouer sur ce créneau, le président Macky Sall expose le pays à de graves risques. La lutte contre le terrorisme est une affaire très sérieuse et complexe. Elle doit être gérée de façon sereine et responsable. Les services de renseignement doivent être dotés de moyens conséquents afin de veiller à la sécurité de la nation entière. Il ne sert absolument à rien de se livrer à ce tapage médiatique pour forcer les citoyens sénégalais à voter majoritairement pour votre coalition Benno Bokk Yakaar.
Les citoyens sénégalais doivent avoir une attention particulière aux déclarations du président par défaut Macky Sall. Ces sorties sur fond de polémique révèlent sa nature profonde. Il s’accroche de toutes ses forces au pouvoir. Il est conscient que son bilan à la tête de l’Etat et ses engagements pris devant le peuple souverain ne lui permettent pas en l'état actuel des choses de gagner les prochaines échéances électorales.
Il sait au plus profond de lui que les Sénégalais l’attendaient sur le renforcement de l’Etat de droit et le respect intrinsèque des valeurs républicaines. Au moment de solliciter nos votes, il insistait allègrement sur la nécessité de promouvoir une justice indépendante, un pouvoir législatif fort et porteur de changement radical dans la manière de se préoccuper des revendications majeures du peuple, un pouvoir exécutif à équidistance des autres pouvoirs et qui a pour vocation d'impulser un développement économique durable, inclusif par des mesures fortes et ambitieuses.
Son mandat était placé sous le signe du renouveau démocratique et du respect des libertés publiques garanties par la Constitution sénégalaise. Le président insistait avec hardiesse qu’il n’est pas là pour construire des routes comme son ancien mentor maître Abdoulaye Wade, mais pour bâtir un véritable État de droit.
Cinq ans plus tard, les citoyens sénégalais sont médusés et n’ont que leurs yeux pour constater avec effroi l’ampleur des désastres de la gestion sobre et vertueuse du régime de Macky Sall et ses multiples reniements voire ses promesses non tenues ou reportées aux calendes grecques.
La politique politicienne a fini par avoir raison de lui. Comme, il a affaire à une population peu instruite et qui se laisse berner toujours par des travaux de construction ici et là, il poursuit les chantiers en oubliant l'âme de la nation : le respect des lois et règlements en vigueur, la protection des libertés publiques et une égalité des citoyens sénégalais devant la justice. Il faut rappeler au président de la République qu’il n’y a rien d'extraordinaire à construire des routes et des ponts. C’est de l’ordre normal des choses pour un gouvernement qui ne s’enorgueillit pas de ses tâches et qui connaît parfaitement son rôle et sa mission.
Au-delà des partis politiques, les citoyens sénégalais doivent dénoncer ce genre de discours qui attise nos peurs et veut maintenir le statut quo pour permettre au régime du président Macky Sall de détourner le vote des électeurs. L’heure est à la mobilisation afin d’imposer une cohabitation politique salutaire pour le peuple sénégalais. Nous devons prendre nos responsabilités pour alléger la souffrance des populations et pour construire un véritable Etat de droit car le président Macky Sall a rompu délibérément le pacte de confiance avec le peuple sénégalais.
Toute autre attitude attentiste conforte la volonté manifeste du président Macky Sall de se maintenir au pouvoir en utilisant des procédés anti républicains contre les droits inaliénables des citoyens sénégalais.
massambandiaye2012@gmail.com