AN : le compte à rebours, la DPG saute

Lundi 5 Aout 2024

Des gendarmes faisant la police dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale.

C’est un procédé qui avait été avancé comme piste possible aux mains du chef de l’Etat concernant un projet de dissolution de l’assemblée nationale. Selon la Radio Futurs Médias (RFM), le président Bassirou Diomaye Faye a saisi le Conseil constitutionnel pour avoir son avis sur la meilleure date pour dissoudre l’institution parlementaire sans violer les prérogatives de celle-ci ni enfreindre la Constitution. 

 

Elue le 31 juillet 2022 pour un mandat de 5 ans, l’assemblée nationale est sous le contrôle relatif de l’ancien régime grâce à un léger surnombre de députés. Mais avec la victoire de Bassirou Diomaye Faye à l’élection présidentielle du 24 mars 2024, elle est en sursis. Le nouveau régime a urgemment besoin d’une majorité parlementaire pour dérouler son programme dit « le Projet » dont l’approbation devrait recevoir l’onction des députés. 

 

Si le président Faye a effectivement saisi le Conseil constitutionnel, cela voudrait dire que le premier ministre ne ferait définitivement pas sa Déclaration de politique générale (DPG) devant cette assemblée ou le nouveau pouvoir est en minorité. Une motion de censure d’une coalition de circonstance entre Benno Bokk Yaakaar (BBY) et les nouveaux opposants pourrait faire tomber son gouvernement. [IMPACT.SN]

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