Par Abdoulaye MBOW
Président du Parti Rewmi et vice-président de l’Internationale libérale africaine, Idrissa Seck était présent ce week-end à l’Assemblée générale du Réseau libéral africain. Devant plusieurs hautes personnalités dont Nana Akufo-Addo, Président du Ghana, il a plaidé la cause de Khalifa Sall.
D’abord, dit-il, «notre continent est le berceau de l'humanité. Il en est aussi l'avenir. Pour ses enfants ambitieux comme pour ceux, à travers le monde, qui ont senti qu’il est enfin l’heure de converger vers la nouvelle frontière de la croissance mondiale. Ici à Accra, terre des héritiers de Nkrumah, il est tellement inspirant de parler de liberté et de renaissance africaine. Comme l’a dit le premier président de ce pays, "nous ne sommes pas Africains parce que nous sommes nés en Afrique, mais parce que l’Afrique renaît en nous"».
Ensuite, ajoute M. Seck, «cette renaissance doit sonner le glas de la gestion autoritaire du pouvoir pour que soit finie l’ère de l’arbitraire après tant d’années de sacrifices et de conquêtes démocratiques».
Une occasion pour enfin clamer : «Et parce qu’il faut commencer par cultiver son propre jardin, je voudrais, ici à Accra, lancer un appel solennel au Président Macky Sall, un maoïste devenu libéral, pour qu’il libère le prisonnier politique Khalifa Ababacar Sall, Député-maire de la capitale sénégalaise, héritier légitime du socialiste Léopold Sédar Senghor. La défense de la liberté contre l’arbitraire oppression est un principe qui transcende les idéologies et les croyances. Nul ne doit tolérer qu’une institution judiciaire soit manipulée par l’exécutif pour agresser ses adversaires et garantir l’impunité à ses partisans et alliés.»
«Le 30 mars prochain, le monde entier saura si le Président Macky Sall a renoncé ou pas à se servir de la justice.»
«A l’heure où il faut renforcer la sécurité judiciaire pour aller vers l’émergence, à l’heure où notre secteur privé national aurait tant aimé profiter des opportunités qu’offrent le Sénégal et l’Afrique, à l’heure où les énergies comme les talents doivent se libérer au service de la créativité et de la compétitivité, finies doivent être toutes les formes d’astreintes et de privation arbitraire de liberté».
Puis Idrissa Seck s’est fixé un repère, presque tragique : «le 30 mars prochain, le monde entier saura si le Président Macky Sall a renoncé ou pas à se servir de la justice pour emprisonner ou déporter des adversaires politiques». Sans détours, il avance que «tous les Libéraux du monde dont il proclame faire partie devront y veiller fermement, et j'y prendrai toute ma part, à côté de l’opposition sénégalaise et des forces vives de la nation».
Dans la même lancée, il avise que «notre rencontre d'Accra doit être l'occasion de mettre en place un observatoire des avancées démocratiques et libérales sur notre continent en commençant par les pays où les membres de notre internationale sont aux responsabilités. Nous devons partout nous assurer de l'existence d'une justice forte et indépendante où il sera impossible de déporter ou d'emprisonner ses adversaires politiques et de garantir l’impunité à ses partisans et alliés».
Il a aussi préconisé «la mise en place d'un processus électoral transparent où un ministre de l'Intérieur ne pourra pas déclarer, comme cela vient d'être le cas au Sénégal que son rôle premier est de domestiquer le système électoral pour faire gagner son patron au premier tour».
Allusion également à «la préservation des immenses ressources de notre continent par une gestion experte et vertueuse, afin que disparaisse le paradoxe insoutenable de la pire misère du monde sur le continent le plus riche de la planète, la formation de notre jeunesse pour la préparer à l'inévitable compétition mondiale».
(Par Abdoulaye MBOW)
Président du Parti Rewmi et vice-président de l’Internationale libérale africaine, Idrissa Seck était présent ce week-end à l’Assemblée générale du Réseau libéral africain. Devant plusieurs hautes personnalités dont Nana Akufo-Addo, Président du Ghana, il a plaidé la cause de Khalifa Sall.
D’abord, dit-il, «notre continent est le berceau de l'humanité. Il en est aussi l'avenir. Pour ses enfants ambitieux comme pour ceux, à travers le monde, qui ont senti qu’il est enfin l’heure de converger vers la nouvelle frontière de la croissance mondiale. Ici à Accra, terre des héritiers de Nkrumah, il est tellement inspirant de parler de liberté et de renaissance africaine. Comme l’a dit le premier président de ce pays, "nous ne sommes pas Africains parce que nous sommes nés en Afrique, mais parce que l’Afrique renaît en nous"».
Ensuite, ajoute M. Seck, «cette renaissance doit sonner le glas de la gestion autoritaire du pouvoir pour que soit finie l’ère de l’arbitraire après tant d’années de sacrifices et de conquêtes démocratiques».
Une occasion pour enfin clamer : «Et parce qu’il faut commencer par cultiver son propre jardin, je voudrais, ici à Accra, lancer un appel solennel au Président Macky Sall, un maoïste devenu libéral, pour qu’il libère le prisonnier politique Khalifa Ababacar Sall, Député-maire de la capitale sénégalaise, héritier légitime du socialiste Léopold Sédar Senghor. La défense de la liberté contre l’arbitraire oppression est un principe qui transcende les idéologies et les croyances. Nul ne doit tolérer qu’une institution judiciaire soit manipulée par l’exécutif pour agresser ses adversaires et garantir l’impunité à ses partisans et alliés.»
«Le 30 mars prochain, le monde entier saura si le Président Macky Sall a renoncé ou pas à se servir de la justice.»
«A l’heure où il faut renforcer la sécurité judiciaire pour aller vers l’émergence, à l’heure où notre secteur privé national aurait tant aimé profiter des opportunités qu’offrent le Sénégal et l’Afrique, à l’heure où les énergies comme les talents doivent se libérer au service de la créativité et de la compétitivité, finies doivent être toutes les formes d’astreintes et de privation arbitraire de liberté».
Puis Idrissa Seck s’est fixé un repère, presque tragique : «le 30 mars prochain, le monde entier saura si le Président Macky Sall a renoncé ou pas à se servir de la justice pour emprisonner ou déporter des adversaires politiques». Sans détours, il avance que «tous les Libéraux du monde dont il proclame faire partie devront y veiller fermement, et j'y prendrai toute ma part, à côté de l’opposition sénégalaise et des forces vives de la nation».
Dans la même lancée, il avise que «notre rencontre d'Accra doit être l'occasion de mettre en place un observatoire des avancées démocratiques et libérales sur notre continent en commençant par les pays où les membres de notre internationale sont aux responsabilités. Nous devons partout nous assurer de l'existence d'une justice forte et indépendante où il sera impossible de déporter ou d'emprisonner ses adversaires politiques et de garantir l’impunité à ses partisans et alliés».
Il a aussi préconisé «la mise en place d'un processus électoral transparent où un ministre de l'Intérieur ne pourra pas déclarer, comme cela vient d'être le cas au Sénégal que son rôle premier est de domestiquer le système électoral pour faire gagner son patron au premier tour».
Allusion également à «la préservation des immenses ressources de notre continent par une gestion experte et vertueuse, afin que disparaisse le paradoxe insoutenable de la pire misère du monde sur le continent le plus riche de la planète, la formation de notre jeunesse pour la préparer à l'inévitable compétition mondiale».
(Par Abdoulaye MBOW)