WASHINGTON (Reuters) - Donald Trump a déclaré samedi avoir annulé une réunion secrète prévue avec des représentants taliban et mettre fin aux discussions de paix pour l'Afghanistan après que les insurgés ont revendiqué l'attentat suicide qui a tué jeudi un soldat américain et 11 autres personnes dans le centre de Kaboul.
Le président américain a indiqué qu'il avait prévu la tenue dimanche d'une réunion secrète avec d'"importants chefs" des taliban à la résidence présidentielle de Camp David, dans le Maryland. Il a ajouté qu'il comptait aussi rencontrer son homologue afghan Ashraf Ghani.
Mais le locataire de la Maison blanche a dit avoir fait marche arrière sitôt avoir appris que les taliban étaient responsables de l'attaque perpétrée jeudi dans la capitale afghane.
"S'ils ne peuvent pas convenir d'un cessez-le-feu pendant ces négociations de paix très importantes, et sont même prêts à tuer 12 personnes innocentes, alors ils n'ont probablement pas autorité pour négocier un accord d'importance de toute façon", a dit Trump sur Twitter. "Combien de décennies supplémentaires sont-ils prêts à se battre ?"
Des émissaires américaines ont débuté fin 2018 au Qatar des négociations avec des délégués taliban afin de mettre un terme à dix-huit années de conflit.
Un projet d'accord venait d'être trouvé; il devait ouvrir la voie à un retrait partiel des soldats américains d'Afghanistan et à l'ouverture d'un dialogue "interafghan". Le texte était soumis à la signature du président afghan Ashraf Ghani, qui n'a pas été associé au processus.
"Il n'y aura pas de paix tant que les taliban n'auront pas décrété de cessez-le-feu", a déclaré la présidence afghane dans un communiqué.
Les États-Unis sont entrés en Afghanistan en 2001 pour faire tomber le régime taliban qui avait refusé de livrer des membres du groupe Al Qaïda d'Oussama ben Laden à l'origine des attentats du 11 septembre 2001 contre New York et Washington.
Quelque 14.000 soldats américains sont actuellement stationnés en Afghanistan, dont environ 5.000 sont affectés à des opérations de lutte contre l'insurrection.
Un commandant de l'armée américaine en visite samedi à Islamabad, capitale du Pakistan voisin où sont basés de nombreux combattants taliban, a déclaré à des journalistes l'accompagnant que la recrudescence des attaques menées par les taliban en Afghanistan était "particulièrement contre-productive".
Le général Kenneth McKenzie, qui supervise les troupes américaines déployées dans la région, a refusé de se prononcer sur les négociations diplomatiques.
Pour que le processus de paix avance, a-t-il dit, "toutes les parties doivent être attachées à un potentiel règlement politique" du conflit qui, en retour, doit permettre une réduction de la violence.
Le président américain a indiqué qu'il avait prévu la tenue dimanche d'une réunion secrète avec d'"importants chefs" des taliban à la résidence présidentielle de Camp David, dans le Maryland. Il a ajouté qu'il comptait aussi rencontrer son homologue afghan Ashraf Ghani.
Mais le locataire de la Maison blanche a dit avoir fait marche arrière sitôt avoir appris que les taliban étaient responsables de l'attaque perpétrée jeudi dans la capitale afghane.
"S'ils ne peuvent pas convenir d'un cessez-le-feu pendant ces négociations de paix très importantes, et sont même prêts à tuer 12 personnes innocentes, alors ils n'ont probablement pas autorité pour négocier un accord d'importance de toute façon", a dit Trump sur Twitter. "Combien de décennies supplémentaires sont-ils prêts à se battre ?"
Des émissaires américaines ont débuté fin 2018 au Qatar des négociations avec des délégués taliban afin de mettre un terme à dix-huit années de conflit.
Un projet d'accord venait d'être trouvé; il devait ouvrir la voie à un retrait partiel des soldats américains d'Afghanistan et à l'ouverture d'un dialogue "interafghan". Le texte était soumis à la signature du président afghan Ashraf Ghani, qui n'a pas été associé au processus.
"Il n'y aura pas de paix tant que les taliban n'auront pas décrété de cessez-le-feu", a déclaré la présidence afghane dans un communiqué.
Les États-Unis sont entrés en Afghanistan en 2001 pour faire tomber le régime taliban qui avait refusé de livrer des membres du groupe Al Qaïda d'Oussama ben Laden à l'origine des attentats du 11 septembre 2001 contre New York et Washington.
Quelque 14.000 soldats américains sont actuellement stationnés en Afghanistan, dont environ 5.000 sont affectés à des opérations de lutte contre l'insurrection.
Un commandant de l'armée américaine en visite samedi à Islamabad, capitale du Pakistan voisin où sont basés de nombreux combattants taliban, a déclaré à des journalistes l'accompagnant que la recrudescence des attaques menées par les taliban en Afghanistan était "particulièrement contre-productive".
Le général Kenneth McKenzie, qui supervise les troupes américaines déployées dans la région, a refusé de se prononcer sur les négociations diplomatiques.
Pour que le processus de paix avance, a-t-il dit, "toutes les parties doivent être attachées à un potentiel règlement politique" du conflit qui, en retour, doit permettre une réduction de la violence.