Un tribunal sud-africain a confirmé mardi l'interdiction faite aux dirigeants d'un parti d'opposition d'assister au discours prononcé cette semaine par le président Cyril Ramaphosa à l'occasion de l'ouverture de la nouvelle session parlementaire, après avoir été sanctionnés pour avoir perturbé l'événement il y a un an.
Le chef, le chef adjoint et quatre autres représentants des Combattants pour la liberté économique (EFF), le troisième plus grand parti au Parlement, ne seront pas autorisés à assister au discours sur l'Etat de la nation, jeudi...Ils faisaient partie d'un groupe de membres de l'EFF à qui l'orateur avait ordonné de quitter la salle pour avoir interrompu le discours de M. Ramaphosa sur l'année 2023.
Mais au lieu de partir, le groupe, mené par le président de l'EFF Julius Malema, a sauté sur la scène et a brandi des pancartes appelant M. Ramaphosa à se retirer avant que la sécurité ne les oblige à sortir. (Africanews avec AP)