DURBAN, Afrique du Sud (Reuters) - Des partisans de Jacob Zuma ont prévu une manifestation en direction du tribunal de Durban vendredi, où l'ancien président sud-africain doit comparaître pour répondre d'accusations de corruption dans une affaire de ventes d'équipements militaires par la France d'un montant de 2,5 milliards de dollars.
Des organisations religieuses et des lobbyistes ont organisé une messe jeudi soir en l'honneur de Jacob Zuma et ont prévu vendredi matin une manifestation jusqu'au tribunal pour protester contre ce qu'ils considèrent comme une chasse aux sorcières aux motivations politiques.
La police a prévu de se déployer en masse lors de la manifestation, qui devrait attirer plus de 2.000 personnes.
Jacob Zuma doit répondre de 16 chefs d'accusation dont fraude, racket, corruption et blanchiment d'argent.
L'affaire pour laquelle il est renvoyé en justice concerne la passation d'un contrat d'équipements navals militaires avec le groupe français d'électronique Thales à la fin des années 90, alors que Zuma occupait les fonctions de vice-président.
Contraint à la démission par le Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir, Jacob Zuma dément toute malversation.
Cette affaire empoisonne la vie politique sud-africaine depuis près de vingt ans. L'ancien conseiller de Jacob Zuma pour les questions financières, Schabir Shaikh, a été reconnu coupable et emprisonné en 2005 pour avoir tenté d'obtenir de Thalès des pots-de-vin en faveur de son patron.
Des organisations religieuses et des lobbyistes ont organisé une messe jeudi soir en l'honneur de Jacob Zuma et ont prévu vendredi matin une manifestation jusqu'au tribunal pour protester contre ce qu'ils considèrent comme une chasse aux sorcières aux motivations politiques.
La police a prévu de se déployer en masse lors de la manifestation, qui devrait attirer plus de 2.000 personnes.
Jacob Zuma doit répondre de 16 chefs d'accusation dont fraude, racket, corruption et blanchiment d'argent.
L'affaire pour laquelle il est renvoyé en justice concerne la passation d'un contrat d'équipements navals militaires avec le groupe français d'électronique Thales à la fin des années 90, alors que Zuma occupait les fonctions de vice-président.
Contraint à la démission par le Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir, Jacob Zuma dément toute malversation.
Cette affaire empoisonne la vie politique sud-africaine depuis près de vingt ans. L'ancien conseiller de Jacob Zuma pour les questions financières, Schabir Shaikh, a été reconnu coupable et emprisonné en 2005 pour avoir tenté d'obtenir de Thalès des pots-de-vin en faveur de son patron.