L'intersyndicale d'Air France, réunie lundi, s'est séparée dans la soirée sans prendre de décision sur la ligne à adopter après la démission du PDG de la compagnie dans le cadre d'un conflit salarial, et s'est donné rendez-vous mardi matin, a-t-on appris de sources concordantes.
"On se revoit demain (mardi) matin pour finaliser notre communication", a indiqué Jérôme Beaurain (SUD-aérien), à l'issue de l'intersyndicale. Un communiqué devrait être publié "vers midi", a-t-il ajouté.
La CGT et Force ouvrière ont confirmé que la réunion de l'intersyndicale allait reprendre mardi matin.
L'absence de décision à l'issue de la réunion de lundi est due au fait "qu'on avait un peu des avis divergents, pas sur le but final, mais sur la façon de faire", a indiqué à l'AFP une source syndicale sous couvert d'anonymat.
Le Spaf (pilotes) a précisé qu'une lettre ouverte était en préparation.
Une information confirmée par une autre source syndicale, selon laquelle l'intersyndicale va "écrire un courrier à la direction" pour lui dire "qu'on va faire preuve de responsabilité et qu'on ne va pas appeler à la grève tout de suite".
"On va attendre jusqu'au conseil d'administration le 15" mai, au cours duquel le PDG Jean-Marc Janaillac doit formaliser sa démission, "et puis après, on va se réunir rapidement pour décider de la suite", a-t-elle poursuivi.
L'intersyndicale veut, selon cette source, "un signal fort de la direction" et que, "dès que ça sera possible, c'est-à-dire dès qu'il y aura un successeur, même par intérim, il y ait de nouvelles dates de négociations qui soient mises en place. C'est pour ça que, pour l'instant, il n'y a pas de date prévue de grève".
Les syndicats et la direction d'Air France s'affrontent depuis le début de l'année sur des revalorisations salariales. L'intersyndicale réclame une hausse de 5,1%, que refuse la direction. Les salariés, consultés par la direction, ont rejeté sa proposition (2% immédiatement et 5% sur 2019-2021), entraînant la démission du PDG.
Air France connaîtra mardi son quinzième jour de grève depuis le début de ce conflit.
"On se revoit demain (mardi) matin pour finaliser notre communication", a indiqué Jérôme Beaurain (SUD-aérien), à l'issue de l'intersyndicale. Un communiqué devrait être publié "vers midi", a-t-il ajouté.
La CGT et Force ouvrière ont confirmé que la réunion de l'intersyndicale allait reprendre mardi matin.
L'absence de décision à l'issue de la réunion de lundi est due au fait "qu'on avait un peu des avis divergents, pas sur le but final, mais sur la façon de faire", a indiqué à l'AFP une source syndicale sous couvert d'anonymat.
Le Spaf (pilotes) a précisé qu'une lettre ouverte était en préparation.
Une information confirmée par une autre source syndicale, selon laquelle l'intersyndicale va "écrire un courrier à la direction" pour lui dire "qu'on va faire preuve de responsabilité et qu'on ne va pas appeler à la grève tout de suite".
"On va attendre jusqu'au conseil d'administration le 15" mai, au cours duquel le PDG Jean-Marc Janaillac doit formaliser sa démission, "et puis après, on va se réunir rapidement pour décider de la suite", a-t-elle poursuivi.
L'intersyndicale veut, selon cette source, "un signal fort de la direction" et que, "dès que ça sera possible, c'est-à-dire dès qu'il y aura un successeur, même par intérim, il y ait de nouvelles dates de négociations qui soient mises en place. C'est pour ça que, pour l'instant, il n'y a pas de date prévue de grève".
Les syndicats et la direction d'Air France s'affrontent depuis le début de l'année sur des revalorisations salariales. L'intersyndicale réclame une hausse de 5,1%, que refuse la direction. Les salariés, consultés par la direction, ont rejeté sa proposition (2% immédiatement et 5% sur 2019-2021), entraînant la démission du PDG.
Air France connaîtra mardi son quinzième jour de grève depuis le début de ce conflit.