PARIS (Reuters) - L'enveloppe globale de près de 40 millions d'euros que devrait percevoir Tom Enders (photo), le président exécutif d'Airbus, après son départ atteint un montant "manifestement excessif", estime le ministre français de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, dans un entretien à paraître mercredi dans Les Echos.
"Le montant annoncé concernant Tom Enders est manifestement excessif et peut porter atteinte à la réputation d'Airbus : j'appelle les administrateurs d'Airbus à en tirer les conséquences", déclare Bruno Le Maire dans cette interview.
Selon deux sources proches de l'entreprise, le "parachute doré" de Tom Enders, qui quittera son poste le 10 avril à l'issue de l'assemblée générale de l'avionneur à Amsterdam, devrait avoisiner 40 millions d'euros.
Le groupe européen n'a pas souhaité commenter cette information, révélée par Le Monde sur la base de calculs de Proxinvest estimant l'enveloppe globale promise au dirigeant à 36,8 millions d'euros.
Selon les données financières publiées par Airbus au titre de l'exercice 2018, Tom Enders a droit à une retraite valorisée, en date du 31 décembre dernier, à 26,3 millions d'euros au total sur 20 ans. Il peut aussi bénéficier d'une clause de non-concurrence compensée par une indemnité de 3,2 millions d'euros, valable pour au moins un an.
Selon Proxinvest, le président exécutif sortant d'Airbus est également éligible à des plans d'attribution d'actions qui pourraient lui rapporter 7,3 millions d'euros.
Tom Enders a renoncé à toute prime de départ, a-t-on appris de source proche d'Airbus.
Etant immatriculé aux Pays-Bas et donc soumis au droit néerlandais, le groupe d'aéronautique et de défense échappe à la loi française qui oblige à soumettre les rémunérations des principaux dirigeants à un vote contraignant des actionnaires.
"Le montant annoncé concernant Tom Enders est manifestement excessif et peut porter atteinte à la réputation d'Airbus : j'appelle les administrateurs d'Airbus à en tirer les conséquences", déclare Bruno Le Maire dans cette interview.
Selon deux sources proches de l'entreprise, le "parachute doré" de Tom Enders, qui quittera son poste le 10 avril à l'issue de l'assemblée générale de l'avionneur à Amsterdam, devrait avoisiner 40 millions d'euros.
Le groupe européen n'a pas souhaité commenter cette information, révélée par Le Monde sur la base de calculs de Proxinvest estimant l'enveloppe globale promise au dirigeant à 36,8 millions d'euros.
Selon les données financières publiées par Airbus au titre de l'exercice 2018, Tom Enders a droit à une retraite valorisée, en date du 31 décembre dernier, à 26,3 millions d'euros au total sur 20 ans. Il peut aussi bénéficier d'une clause de non-concurrence compensée par une indemnité de 3,2 millions d'euros, valable pour au moins un an.
Selon Proxinvest, le président exécutif sortant d'Airbus est également éligible à des plans d'attribution d'actions qui pourraient lui rapporter 7,3 millions d'euros.
Tom Enders a renoncé à toute prime de départ, a-t-on appris de source proche d'Airbus.
Etant immatriculé aux Pays-Bas et donc soumis au droit néerlandais, le groupe d'aéronautique et de défense échappe à la loi française qui oblige à soumettre les rémunérations des principaux dirigeants à un vote contraignant des actionnaires.