ALGER (Reuters) - Des milliers de manifestants ont défilé vendredi dans le centre d'Alger pour protester contre la candidature d'Abdelaziz Bouteflika à l'élection présidentielle du 18 avril, où le chef de l'Etat briguera un cinquième mandat.
Les jeunes manifestants scandaient "Non à Bouteflika et non à Saïd", son frère cadet qui est conseiller à la présidence.
Après un début dans le calme, les forces de l'ordre ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser la foule, ont rapporté des témoins.
Agé de 81 ans, le président sortant est au pouvoir depuis 1999. Il a été victime d'un accident vasculaire cérébral en 2013 et n'apparaît plus que rarement en public depuis lors.
Sa santé a alimenté pendant des mois l'incertitude autour de sa capacité à briguer ou non un nouveau mandat.
La présidence algérienne a annoncé jeudi qu'il se rendrait dimanche en Suisse pour des examens médicaux de routine.
Les observateurs s'attendent à une facile réélection du président sortant, qui est soutenu par plusieurs partis politiques et syndicats.
Abdelaziz Bouteflika a annoncé le 10 février qu'il briguait un nouveau mandat. La veille, il avait été désigné comme candidat par le Front de libération nationale (FLN).
Selon l'agence de presse APS, il entend proposer une réforme de la Constitution s'il est réélu, notamment pour créer un poste de vice-président. Les noms du diplomate onusien Lakhdar Brahimi et de l'actuel Premier ministre Ahmed Ouyahia sont le plus souvent cités par la presse algérienne pour occuper ce poste.
Les jeunes manifestants scandaient "Non à Bouteflika et non à Saïd", son frère cadet qui est conseiller à la présidence.
Après un début dans le calme, les forces de l'ordre ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser la foule, ont rapporté des témoins.
Agé de 81 ans, le président sortant est au pouvoir depuis 1999. Il a été victime d'un accident vasculaire cérébral en 2013 et n'apparaît plus que rarement en public depuis lors.
Sa santé a alimenté pendant des mois l'incertitude autour de sa capacité à briguer ou non un nouveau mandat.
La présidence algérienne a annoncé jeudi qu'il se rendrait dimanche en Suisse pour des examens médicaux de routine.
Les observateurs s'attendent à une facile réélection du président sortant, qui est soutenu par plusieurs partis politiques et syndicats.
Abdelaziz Bouteflika a annoncé le 10 février qu'il briguait un nouveau mandat. La veille, il avait été désigné comme candidat par le Front de libération nationale (FLN).
Selon l'agence de presse APS, il entend proposer une réforme de la Constitution s'il est réélu, notamment pour créer un poste de vice-président. Les noms du diplomate onusien Lakhdar Brahimi et de l'actuel Premier ministre Ahmed Ouyahia sont le plus souvent cités par la presse algérienne pour occuper ce poste.