Lancée le 15 août dernier, la campagne électorale algérienne, d’une durée de vingt jours, s’est terminée mardi 3 septembre. Les trois candidats en lice pour ces élections prévues le samedi 7 septembre ont redoublé d’efforts pour rencontrer les électeurs avant la période de silence électoral imposé trois jours avant la date de l’échéance.
Le président sortant Abdelmadjid Tebboune qui brigue un second mandat, Youcef Aouchiche, candidat du Front des forces socialistes (FFS) et Abdelali Hassani Chérif, candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP) se sont tous concentrés, dans leur programme, sur les modalités pour l’amélioration de la situation économique du pays.
La campagne présidentielle s’est déroulée dans le calme, sans suspens et sans grand enthousiasme des électeurs. Le plus grand rassemblement populaire aurait réuni 17 000 personnes à Oran, le 25 août dernier. C’était un meeting du président sortant Abdelmajid Tebboune que les sondages donnent gagnant dès le premier tour...
Sans surprise, la campagne des trois candidats s’est aussi concentrée sur les questions économiques et sociales, du pouvoir d’achat au chômage, à la relance économique et à la création d’emploi. [RFI]