Algérie : garde à vue prolongée pour deux figures du Hirak

Lundi 9 Mars 2020

Une trentaine de personnes interpellées par la police lors d'une marche antirégime samedi 7 mars à Alger ont été relâchées dimanche, mais la garde à vue a été prolongée pour une figure de la contestation, Samir Benlarbi, et le journaliste Khaled Drareni. Ils devraient être présentés devant un procureur lundi dans la journée.
 
Le premier est un militant de la société civile et le second un journaliste indépendant, correspondant en Algérie de l'ONG Reporters sans frontières (RSF) qui a réclamé sa libération. Ils avaient été interpellés samedi après-midi pour « attroupement non armé », en compagnie de Toufik Hassani, un ancien policier pro-Hirak, et d'une trentaine d'opposants, alors qu'ils participaient à une marche de protestation à Alger.
 
« Vingt-sept personnes ont été libérées et convoquées pour le 26 avril, date de leur procès », a précisé à l'AFP Me Noureddine Benissad, président de la Ligue algérienne des droits de l'homme (LADDH) et membre du collectif de défense. Près de 300 manifestants avaient tenté de défiler samedi dans le centre de la capitale, mais ils avaient été dispersés par la police, selon un journaliste de l'AFP.
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