BERLIN (Reuters) - Près de 270.000 ressortissants syriens ayant trouvé refuge en Allemagne sont éligibles à un regroupement familial, rapporte le journal à grand tirage Bild, évoquant une statistique qui risque d'alimenter le débat sur l'immigration à six mois des élections législatives.
Bild précise que 431.376 Syriens ont déposé une demande d'asile en Allemagne en 2015 et 2016 et que 267.500 peuvent être autorisés à bénéficier d'un regroupement familial.
Ni l'Office fédéral pour les migrations et les réfugiés (BAMF), ni le ministre allemand de l'Intérieur n'ont voulu faire de commentaires dans l'immédiat.
Le gouvernement allemand avait décidé l'an passé de suspendre les regroupements familiaux pour une période de deux années pour les migrants disposant d'une "protection subsidiaire". Il s'agit des personnes n'étant pas personnellement victimes de persécutions mais dont le pays d'origine connaît la guerre, la torture ou les traitements inhumains.
Ce statut est de plus en plus souvent accordé aux demandeurs d'asile plutôt que celui de réfugié. La conséquence est pour le demandeur un droit de résidence d'une année, renouvelable.
Les chrétiens démocrates (CDU) d'Angela Merkel, leurs alliés bavarois de la CSU et les sociaux démocrates du SPD ont toutefois décidé la semaine passée d'accepter des exceptions pour les personnes sous "protection subsidiaire" dans des situations particulièrement difficiles.
La crise migratoire a eu pour conséquence une percée du parti nationaliste Alternative für Deutschland (AfD) qui est crédité, selon les sondages, de sept à onze pour cent des intentions de vote pour les législatives du 24 septembre.
Un tel résultat permettrait à l'AfD de faire son entrée au parlement fédéral.
Bild précise que 431.376 Syriens ont déposé une demande d'asile en Allemagne en 2015 et 2016 et que 267.500 peuvent être autorisés à bénéficier d'un regroupement familial.
Ni l'Office fédéral pour les migrations et les réfugiés (BAMF), ni le ministre allemand de l'Intérieur n'ont voulu faire de commentaires dans l'immédiat.
Le gouvernement allemand avait décidé l'an passé de suspendre les regroupements familiaux pour une période de deux années pour les migrants disposant d'une "protection subsidiaire". Il s'agit des personnes n'étant pas personnellement victimes de persécutions mais dont le pays d'origine connaît la guerre, la torture ou les traitements inhumains.
Ce statut est de plus en plus souvent accordé aux demandeurs d'asile plutôt que celui de réfugié. La conséquence est pour le demandeur un droit de résidence d'une année, renouvelable.
Les chrétiens démocrates (CDU) d'Angela Merkel, leurs alliés bavarois de la CSU et les sociaux démocrates du SPD ont toutefois décidé la semaine passée d'accepter des exceptions pour les personnes sous "protection subsidiaire" dans des situations particulièrement difficiles.
La crise migratoire a eu pour conséquence une percée du parti nationaliste Alternative für Deutschland (AfD) qui est crédité, selon les sondages, de sept à onze pour cent des intentions de vote pour les législatives du 24 septembre.
Un tel résultat permettrait à l'AfD de faire son entrée au parlement fédéral.