(Reuters) - Alphabet, la maison mère de Google, a vu son chiffre d‘affaires dépasser pour la première fois la barre des 100 milliards de dollars (80 milliards d‘euros) en 2017 mais son bénéfice des trois derniers mois est ressorti inférieur aux attentes des analystes de Wall Street.
L‘action perdait plus de 4% dans les transactions électroniques après la clôture, à 1.119,22 dollars.
Le chiffre d‘affaires du quatrième trimestre a augmenté de 24% à 32,3 milliards de dollars, supérieur au consensus qui était à 31,9 milliards selon Thomson Reuters I/B/E/S. Le bénéfice ajusté de 6,8 milliards de dollars, ou 9,70 dollars par action, a en revanche manqué le consensus qui était à 7 milliards (10 dollars/action).
Ce montant ne tient pas compte d‘une charge de 9,9 milliards de dollars en lien avec la réforme fiscale adoptée en décembre aux Etats-Unis.
Les revenus publicitaires, tirés pour 89% d‘entre eux des appareils mobiles, ont bondi de 48%.
Selon la firme de recherche EMarkter, Facebook et Google se partagent ensemble 60% des ventes de publicités sur les appareils mobiles, smartphones principalement.
Google vend des espaces sur son moteur de recherche éponyme, sur son site de vidéos YouTube et sur un réseau d‘applications et de sites internet de tierces parties.
Sur l‘ensemble de 2017, le chiffre d‘affaires a augmenté de 23% à 110,9 milliards de dollars mais le bénéfice a baissé de 35% à 12,6 milliards, impacté par la charge fiscale et par une autre charge de 2,7 milliards comptabilisée à l’été en lien avec une amende antitrust de l‘Union européenne, qui fait l‘objet d‘un appel.
Google tente de développer d‘autres services comme de la messagerie électronique ou des stockage dématérialisé (cloud), mais reste fortement tributaire de la publicité.
Les revenus publicitaires de Google ont représenté 86% du chiffre d‘affaires d‘Alphabet en 2017, les autres activités - comme la filiale Waymo de voitures autonomes et les technologies médicales développées par Verily - ayant représenté le solde de 14%, soit 15,5 milliards de dollars, contre 10,9 milliards ou 12% du total en 2016.
Alphabet a aussi annoncé qu‘Eric Schmidt laissait la présidence du conseil d‘administration à John Hennessy, administrateur de longue date du groupe et ancien président de l‘Université de Stanford - où les étudiants Sergey Brin et Larry Page avaient créé Google.
Hennessy, qui avait à l’époque testé les technologies des deux étudiants, siège au conseil d‘administration de Google depuis 2004, avant même l‘introduction en Bourse du moteur de recherche dont la capitalisation dépasse aujourd‘hui les 800 milliards de dollars.
Contrairement à Eric Schmidt, qui était salarié d‘Alphabet, John Hennessy, 65 ans, ne sera pas président exécutif.
L‘action Alphabet a gagné plus de 30% en 2017, à comparer à une hausse de 19% pour l‘indice S&P-500 à Wall Street.
L‘action perdait plus de 4% dans les transactions électroniques après la clôture, à 1.119,22 dollars.
Le chiffre d‘affaires du quatrième trimestre a augmenté de 24% à 32,3 milliards de dollars, supérieur au consensus qui était à 31,9 milliards selon Thomson Reuters I/B/E/S. Le bénéfice ajusté de 6,8 milliards de dollars, ou 9,70 dollars par action, a en revanche manqué le consensus qui était à 7 milliards (10 dollars/action).
Ce montant ne tient pas compte d‘une charge de 9,9 milliards de dollars en lien avec la réforme fiscale adoptée en décembre aux Etats-Unis.
Les revenus publicitaires, tirés pour 89% d‘entre eux des appareils mobiles, ont bondi de 48%.
Selon la firme de recherche EMarkter, Facebook et Google se partagent ensemble 60% des ventes de publicités sur les appareils mobiles, smartphones principalement.
Google vend des espaces sur son moteur de recherche éponyme, sur son site de vidéos YouTube et sur un réseau d‘applications et de sites internet de tierces parties.
Sur l‘ensemble de 2017, le chiffre d‘affaires a augmenté de 23% à 110,9 milliards de dollars mais le bénéfice a baissé de 35% à 12,6 milliards, impacté par la charge fiscale et par une autre charge de 2,7 milliards comptabilisée à l’été en lien avec une amende antitrust de l‘Union européenne, qui fait l‘objet d‘un appel.
Google tente de développer d‘autres services comme de la messagerie électronique ou des stockage dématérialisé (cloud), mais reste fortement tributaire de la publicité.
Les revenus publicitaires de Google ont représenté 86% du chiffre d‘affaires d‘Alphabet en 2017, les autres activités - comme la filiale Waymo de voitures autonomes et les technologies médicales développées par Verily - ayant représenté le solde de 14%, soit 15,5 milliards de dollars, contre 10,9 milliards ou 12% du total en 2016.
Alphabet a aussi annoncé qu‘Eric Schmidt laissait la présidence du conseil d‘administration à John Hennessy, administrateur de longue date du groupe et ancien président de l‘Université de Stanford - où les étudiants Sergey Brin et Larry Page avaient créé Google.
Hennessy, qui avait à l’époque testé les technologies des deux étudiants, siège au conseil d‘administration de Google depuis 2004, avant même l‘introduction en Bourse du moteur de recherche dont la capitalisation dépasse aujourd‘hui les 800 milliards de dollars.
Contrairement à Eric Schmidt, qui était salarié d‘Alphabet, John Hennessy, 65 ans, ne sera pas président exécutif.
L‘action Alphabet a gagné plus de 30% en 2017, à comparer à une hausse de 19% pour l‘indice S&P-500 à Wall Street.