On le subodorait depuis son clash avec le camp présidentiel : après réflexion, Aminata Touré souhaite être candidate à l’élection présidentielle de février 2024. Mais auparavant, elle envisage d’en « discuter avec les Sénégalais » afin d’ouvrir « une nouvelle page exaltante » pour le Sénégal et pour…elle-même. C’est la principale information à tirer de son passage au Grand Jury de la RFM dont elle était l’invitée ce dimanche.
Dans cette perspective, l’ancienne Première ministre indique travailler avec « des proches et des amis » chargés de mettre en place le mouvement « Mimi2024 » qui porterait sa candidature.
A propos de sa rupture avec le chef de l’Etat, Aminata Touré assume sa divergence née, selon elle, de la question du prochain mandat.
« J’ai passé beaucoup de temps avec le Président Macky Sall, reconnait-elle, mais sur une question aussi fondamentale qui concerne le pays, la nation, nous n’avons pas d’accord du tout. Je considère qu’il ne doit pas se présenter (à l’élection présidentielle de février 2024), c’est tout. »
Selon l’ex garde des Sceaux, la personnalisation des contradictions politiques doit être évitée. « C’est le pays qui nous préoccupe, son avenir, sa démocratie. (…) Les Sénégalais sont des gens raisonnables, un peuple très sophistiqué (…) qui a beaucoup de tolérance, mais qui sait s’arrêter net sur des questions qu’il considère comme étant fondamentales. »
A ce propos, Aminata Touré sa participation aux côtes de Macky Sall aux manifestations contre la candidature de Me Abdoulaye Wade et les drames qui en ont découlé.
« En 2012, nous avons perdu 12 êtres humains sur la question du mandat. Nous étions tous à la place de l’Obélisque (devenue Place de la nation). On ne peut pas avoir un retour en arrière de dix ans. En ce qui me concerne, ce n’est pas le sens de mon engagement. »
Concernant le dossier dit « Sweet Beauté », Aminata Touré s’est voulue brève. « Il faut que la lumière soit faite sur cette affaire, que la justice soit rendue de manière équitable, sans aucune interférence. » (Sources média en ligne)
Dans cette perspective, l’ancienne Première ministre indique travailler avec « des proches et des amis » chargés de mettre en place le mouvement « Mimi2024 » qui porterait sa candidature.
A propos de sa rupture avec le chef de l’Etat, Aminata Touré assume sa divergence née, selon elle, de la question du prochain mandat.
« J’ai passé beaucoup de temps avec le Président Macky Sall, reconnait-elle, mais sur une question aussi fondamentale qui concerne le pays, la nation, nous n’avons pas d’accord du tout. Je considère qu’il ne doit pas se présenter (à l’élection présidentielle de février 2024), c’est tout. »
Selon l’ex garde des Sceaux, la personnalisation des contradictions politiques doit être évitée. « C’est le pays qui nous préoccupe, son avenir, sa démocratie. (…) Les Sénégalais sont des gens raisonnables, un peuple très sophistiqué (…) qui a beaucoup de tolérance, mais qui sait s’arrêter net sur des questions qu’il considère comme étant fondamentales. »
A ce propos, Aminata Touré sa participation aux côtes de Macky Sall aux manifestations contre la candidature de Me Abdoulaye Wade et les drames qui en ont découlé.
« En 2012, nous avons perdu 12 êtres humains sur la question du mandat. Nous étions tous à la place de l’Obélisque (devenue Place de la nation). On ne peut pas avoir un retour en arrière de dix ans. En ce qui me concerne, ce n’est pas le sens de mon engagement. »
Concernant le dossier dit « Sweet Beauté », Aminata Touré s’est voulue brève. « Il faut que la lumière soit faite sur cette affaire, que la justice soit rendue de manière équitable, sans aucune interférence. » (Sources média en ligne)