ANKARA (Reuters) - Un soldat turc a été tué et un autre blessé dans la ville frontalière de Tal Abyad, en Syrie, après une attaque des combattants kurdes du YPG commise en dépit du cessez-le-feu de cinq jours accepté par Ankara jeudi, a annoncé dimanche le ministère turc de la Défense.
La Turquie a riposté à cette attaque, commise contre ses soldats alors qu'ils effectuaient une mission de reconnaissance et de surveillance dans la ville, et reste pleinement engagée dans la trêve, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Les Forces démocratiques syriennes (FDS), sous commandement kurde, ont annoncé de leur côté qu'elles avaient retiré tous leurs combattants de la ville frontière de Ras al Aïn, à une centaine de kilomètres plus à l'est, dans le cadre de l'accord négocié par les Etats-Unis avec Ankara.
"Nous n'avons plus de combattants dans cette ville", a déclaré Kino Gabriel, porte-parole des FDS, dans un communiqué.
Ankara a lancé le 9 octobre une offensive militaire dans le nord-est syrien contre les combattants kurdes YPG, partenaires de la coalition internationale de lutte contre l'Etat islamique (EI) et piliers des FDS, que les autorités turques considèrent comme une organisation "terroriste".
Sous la pression, la Turquie a accepté jeudi de suspendre pendant cinq jours son offensive "Source de paix", une trêve qui doit permettre le retrait des combattants kurdes de la "zone de sécurité" qu'Ankara veut créer le long de la frontière sur une trentaine de kilomètres de profondeur.
Mais depuis jeudi, les deux camps s'accusent mutuellement de violations du cessez-le-feu.
ERDOGAN A SOTCHI MARDI
Samedi, le président turc Recep Tayyip Erdogan a durci le ton en prévenant que la Turquie reprendrait son offensive et qu'elle "écraserait les têtes des terroristes" si les combattants du YPG ne quittaient pas le territoire.
Entamés cette semaine pour tenter de parvenir à une désescalade durable dans le nord-est syrien, les échanges diplomatiques vont se poursuivre la semaine prochaine, notamment entre la Turquie et la Russie, où Recep Tayyip Erdogan est attendu mardi pour des discussions avec son homologue Vladimir Poutine.
A Sotchi, les deux chefs d'Etat discuteront à cette occasion du retrait des combattants kurdes du YPG des villes syriennes de Manbij et de Kobané, a indiqué dimanche le chef de la diplomatie turque Mevlut Cavusoglu sur la chaîne de télévision Kanal 7.
Emmanuel Macron a par ailleurs annoncé vendredi une initiative commune avec la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre britannique Boris Johnson pour rencontrer "dans les prochaines semaines" le président turc pour l'amener à des "positions plus raisonnables".
La Turquie a riposté à cette attaque, commise contre ses soldats alors qu'ils effectuaient une mission de reconnaissance et de surveillance dans la ville, et reste pleinement engagée dans la trêve, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Les Forces démocratiques syriennes (FDS), sous commandement kurde, ont annoncé de leur côté qu'elles avaient retiré tous leurs combattants de la ville frontière de Ras al Aïn, à une centaine de kilomètres plus à l'est, dans le cadre de l'accord négocié par les Etats-Unis avec Ankara.
"Nous n'avons plus de combattants dans cette ville", a déclaré Kino Gabriel, porte-parole des FDS, dans un communiqué.
Ankara a lancé le 9 octobre une offensive militaire dans le nord-est syrien contre les combattants kurdes YPG, partenaires de la coalition internationale de lutte contre l'Etat islamique (EI) et piliers des FDS, que les autorités turques considèrent comme une organisation "terroriste".
Sous la pression, la Turquie a accepté jeudi de suspendre pendant cinq jours son offensive "Source de paix", une trêve qui doit permettre le retrait des combattants kurdes de la "zone de sécurité" qu'Ankara veut créer le long de la frontière sur une trentaine de kilomètres de profondeur.
Mais depuis jeudi, les deux camps s'accusent mutuellement de violations du cessez-le-feu.
ERDOGAN A SOTCHI MARDI
Samedi, le président turc Recep Tayyip Erdogan a durci le ton en prévenant que la Turquie reprendrait son offensive et qu'elle "écraserait les têtes des terroristes" si les combattants du YPG ne quittaient pas le territoire.
Entamés cette semaine pour tenter de parvenir à une désescalade durable dans le nord-est syrien, les échanges diplomatiques vont se poursuivre la semaine prochaine, notamment entre la Turquie et la Russie, où Recep Tayyip Erdogan est attendu mardi pour des discussions avec son homologue Vladimir Poutine.
A Sotchi, les deux chefs d'Etat discuteront à cette occasion du retrait des combattants kurdes du YPG des villes syriennes de Manbij et de Kobané, a indiqué dimanche le chef de la diplomatie turque Mevlut Cavusoglu sur la chaîne de télévision Kanal 7.
Emmanuel Macron a par ailleurs annoncé vendredi une initiative commune avec la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre britannique Boris Johnson pour rencontrer "dans les prochaines semaines" le président turc pour l'amener à des "positions plus raisonnables".