PARIS (Reuters) - Médecins sans frontières (MSF) et SOS Méditerranée ont annoncé dimanche avoir affrété un navire qui leur permettra de reprendre leur campagne de secours aux migrants au large des côtes libyennes après l'arrêt des opérations de l'Aquarius, fin 2018.
L'Ocean Viking, un bâtiment de 69 mètres de long battant pavillon norvégien, fait actuellement route vers la Méditerranée où il devrait arriver à la fin du mois, précisent les deux ONG dans des communiqués distincts.
"Tant que les gouvernements de l'UE ne prendront pas leurs responsabilités dans les opérations de recherche et de sauvetage et que les gens continueront à fuir la Libye, des navires humanitaires seront nécessaires en Méditerranée", écrit MSF.
Le bateau nouvellement affrété, équipé d'une clinique médicale, accueillera un équipage de 31 personnes, dont 13 marins-sauveteurs de SOS Méditerranée et neuf membres de MSF.
Il prendra le relais de l'Aquarius, devenu symbole du bras de fer entre les ONG humanitaires et certains pays d'Europe, à commencer par l'Italie. Le navire a perdu l'an dernier son pavillon de Gibraltar puis celui du Panama.
Selon MSF et SOS Méditerranée, au moins 426 personnes ont péri cette année en tentant la traversée vers l'Europe.
L'Ocean Viking, un bâtiment de 69 mètres de long battant pavillon norvégien, fait actuellement route vers la Méditerranée où il devrait arriver à la fin du mois, précisent les deux ONG dans des communiqués distincts.
"Tant que les gouvernements de l'UE ne prendront pas leurs responsabilités dans les opérations de recherche et de sauvetage et que les gens continueront à fuir la Libye, des navires humanitaires seront nécessaires en Méditerranée", écrit MSF.
Le bateau nouvellement affrété, équipé d'une clinique médicale, accueillera un équipage de 31 personnes, dont 13 marins-sauveteurs de SOS Méditerranée et neuf membres de MSF.
Il prendra le relais de l'Aquarius, devenu symbole du bras de fer entre les ONG humanitaires et certains pays d'Europe, à commencer par l'Italie. Le navire a perdu l'an dernier son pavillon de Gibraltar puis celui du Panama.
Selon MSF et SOS Méditerranée, au moins 426 personnes ont péri cette année en tentant la traversée vers l'Europe.