New York - Le prix du baril de pétrole a clôturé en légère hausse à New York et à Londres vendredi, après une semaine agitée sur fond de tensions géopolitiques au Kurdistan.
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en novembre, référence américaine du brut, a augmenté de 11 cents et clôturé à 51,67 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le baril de Brent de la mer du Nord sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres pour livraison à la même échéance a terminé la semaine en hausse de 13 cents à 57,54 dollars.
Le WTI et le Brent se sont nettement appréciés plus tôt dans la semaine, le pétrole américain grimpant notamment jeudi en séance à son plus haut niveau depuis la mi-avril et le pétrole britannique mardi à son niveau le plus élevé depuis l'été 2015. Ils se sont ensuite repliés sous l'effet de prises de bénéfices.
Le vote massif au Kurdistan en faveur de l'indépendance lors d'un référendum a soutenu les prix.
La Turquie avait menacé lundi de bloquer les exportations en provenance du Kurdistan, plus de 500.000 barils transitant chaque jour par le port turc de Ceyhan, à destination notamment de l'Europe.
Depuis la proclamation des résultats jeudi, le pouvoir turc n'a semble-t-il mis en place aucune action.
Ankara a toutefois indiqué qu'il ne traiterait désormais qu'avec le gouvernement de Bagdad concernant les exportations pétrolières.
"Alors que l'offre globale (de brut sur le marché mondial) se resserre, la situation géopolitique prend davantage de poids. La situation de la minorité kurde augmente les craintes d'une interruption de la distribution", a analysé Phil Flynn de Price Future Group.
"Si la Turquie coupe l'approvisionnement comme elle a menacé de le faire, il faut s'attendre à une nouvelle remontée brutale des cours", a prévenu Gene McGillian de Tradition Energy.
Même si les autorités kurdes ont indiqué qu'elles ne proclameraient pas automatiquement l'indépendance, Bagdad a exclu dans l'immédiat tout dialogue.
"Il n'y a aucune négociation, ni officielle, ni secrète, avec les responsables kurdes. Et il n'y en aura pas tant qu'ils ne déclareront pas les résultats du référendum caducs et ne remettront pas aux autorités de Bagdad leurs postes-frontières, leurs aéroports et les régions disputées", a dit un haut responsable irakien.
Les liaisons aériennes entre le Kurdistan irakien et l'étranger ont été officiellement coupées vendredi sur ordre de Bagdad qui veut forcer cette région autonome à annuler son référendum.
"La menace d'un manque d'offre à court terme" devrait continuer à soutenir les prix, ont avancé les analystes de Commerzbank. Le pétrole pour livraison en novembre s'échangeait vendredi matin environ deux dollars de plus que celui pour livraison en novembre 2018, "ce qui ne rend pas très attractif le fait de stocker du pétrole et incite à réduire les stocks", ont-ils expliqué.
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en novembre, référence américaine du brut, a augmenté de 11 cents et clôturé à 51,67 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le baril de Brent de la mer du Nord sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres pour livraison à la même échéance a terminé la semaine en hausse de 13 cents à 57,54 dollars.
Le WTI et le Brent se sont nettement appréciés plus tôt dans la semaine, le pétrole américain grimpant notamment jeudi en séance à son plus haut niveau depuis la mi-avril et le pétrole britannique mardi à son niveau le plus élevé depuis l'été 2015. Ils se sont ensuite repliés sous l'effet de prises de bénéfices.
Le vote massif au Kurdistan en faveur de l'indépendance lors d'un référendum a soutenu les prix.
La Turquie avait menacé lundi de bloquer les exportations en provenance du Kurdistan, plus de 500.000 barils transitant chaque jour par le port turc de Ceyhan, à destination notamment de l'Europe.
Depuis la proclamation des résultats jeudi, le pouvoir turc n'a semble-t-il mis en place aucune action.
Ankara a toutefois indiqué qu'il ne traiterait désormais qu'avec le gouvernement de Bagdad concernant les exportations pétrolières.
"Alors que l'offre globale (de brut sur le marché mondial) se resserre, la situation géopolitique prend davantage de poids. La situation de la minorité kurde augmente les craintes d'une interruption de la distribution", a analysé Phil Flynn de Price Future Group.
"Si la Turquie coupe l'approvisionnement comme elle a menacé de le faire, il faut s'attendre à une nouvelle remontée brutale des cours", a prévenu Gene McGillian de Tradition Energy.
Même si les autorités kurdes ont indiqué qu'elles ne proclameraient pas automatiquement l'indépendance, Bagdad a exclu dans l'immédiat tout dialogue.
"Il n'y a aucune négociation, ni officielle, ni secrète, avec les responsables kurdes. Et il n'y en aura pas tant qu'ils ne déclareront pas les résultats du référendum caducs et ne remettront pas aux autorités de Bagdad leurs postes-frontières, leurs aéroports et les régions disputées", a dit un haut responsable irakien.
Les liaisons aériennes entre le Kurdistan irakien et l'étranger ont été officiellement coupées vendredi sur ordre de Bagdad qui veut forcer cette région autonome à annuler son référendum.
"La menace d'un manque d'offre à court terme" devrait continuer à soutenir les prix, ont avancé les analystes de Commerzbank. Le pétrole pour livraison en novembre s'échangeait vendredi matin environ deux dollars de plus que celui pour livraison en novembre 2018, "ce qui ne rend pas très attractif le fait de stocker du pétrole et incite à réduire les stocks", ont-ils expliqué.