Aaron Mostofsky à l'intérieur du Capitole
Aaron Mostofsky, 34 ans, a été inculpé formellement mardi de quatre chefs d’accusation, dont vol de biens gouvernementaux, tentative d’interruption de fonctions officielles et entrée par effraction.
Une condamnation pour le chef de vol de biens gouvernementaux — le plus grave — pourrait lui valoir jusqu’à 10 ans de prison, selon le bureau du procureur.
Le juge Sanket Bulsara l’a remis en liberté en attendant la suite de la procédure, moyennant une caution de 100 000 dollars et plusieurs conditions : il devra habiter chez son frère aîné, ne pourra plus quitter New York sans autorisation, ne pourra plus participer à aucun rassemblement politique ni communiquer avec aucun « complice » des violences du Capitole, et porter un bracelet électronique.
Aaron Mostofsky n’a fait aucun commentaire sur les faits qui lui sont reprochés. Son avocat a assuré qu’il comprenait que « la situation (au Capitole) a dégénéré » et qu’il n’y avait pas à craindre qu’il « cause de nouveaux ennuis ».
L’accusation rendue publique mardi cite notamment des photos et vidéos retrouvées par la police — certaines postées sur son propre compte Instagram — montrant M. Mostovsky à l’intérieur du Capitole, portant, sur un costume de fourrure, un gilet pare-balles et un bouclier antiémeute appartenant à la police du Capitole. D’où l’accusation de vol de biens gouvernementaux.
Le New York Post avait interviewé Aaron Mostofsky le jour des violences. Ce dernier avait affirmé au journal que l’élection avait été « volée » à Donald Trump et que « près de 85 millions de personnes » avaient voté pour le président sortant, au mépris du comptage officiel qui a donné quelque 74 millions de voix à Donald Trump, contre quelque 81 millions pour Joe Biden.
Aaron Mostofsky est le fils du juge Steven Shlomo Mostofsky, élu à la Cour suprême de l’État de New York depuis janvier 2020 et figure de la communauté juive orthodoxe de Brooklyn.
Depuis les violences, la police fédérale américaine cherche à retrouver tous les manifestants ayant pénétré dans le Capitole. Beaucoup d’images ont circulé sur les réseaux sociaux, souvent postées par les manifestants eux-mêmes. (AFP)
Une condamnation pour le chef de vol de biens gouvernementaux — le plus grave — pourrait lui valoir jusqu’à 10 ans de prison, selon le bureau du procureur.
Le juge Sanket Bulsara l’a remis en liberté en attendant la suite de la procédure, moyennant une caution de 100 000 dollars et plusieurs conditions : il devra habiter chez son frère aîné, ne pourra plus quitter New York sans autorisation, ne pourra plus participer à aucun rassemblement politique ni communiquer avec aucun « complice » des violences du Capitole, et porter un bracelet électronique.
Aaron Mostofsky n’a fait aucun commentaire sur les faits qui lui sont reprochés. Son avocat a assuré qu’il comprenait que « la situation (au Capitole) a dégénéré » et qu’il n’y avait pas à craindre qu’il « cause de nouveaux ennuis ».
L’accusation rendue publique mardi cite notamment des photos et vidéos retrouvées par la police — certaines postées sur son propre compte Instagram — montrant M. Mostovsky à l’intérieur du Capitole, portant, sur un costume de fourrure, un gilet pare-balles et un bouclier antiémeute appartenant à la police du Capitole. D’où l’accusation de vol de biens gouvernementaux.
Le New York Post avait interviewé Aaron Mostofsky le jour des violences. Ce dernier avait affirmé au journal que l’élection avait été « volée » à Donald Trump et que « près de 85 millions de personnes » avaient voté pour le président sortant, au mépris du comptage officiel qui a donné quelque 74 millions de voix à Donald Trump, contre quelque 81 millions pour Joe Biden.
Aaron Mostofsky est le fils du juge Steven Shlomo Mostofsky, élu à la Cour suprême de l’État de New York depuis janvier 2020 et figure de la communauté juive orthodoxe de Brooklyn.
Depuis les violences, la police fédérale américaine cherche à retrouver tous les manifestants ayant pénétré dans le Capitole. Beaucoup d’images ont circulé sur les réseaux sociaux, souvent postées par les manifestants eux-mêmes. (AFP)