C’est ce mercredi après-midi que s’ouvre la rencontre annuelle des «Atlantic Dialogues» organisée par OCP Policy Center du Maroc en partenariat avec le German Marshall Fund des Etats-Unis d’Amérique. Cette 6e édition qui se déroulera jusqu’au 15 décembre à Marrakech sur un thème qui interpelle le continent africain : «L’Afrique dans l’Atlantique, le temps de l’action», annonce un communiqué reçu au Groupe Dmédia.
Alors que des milliers de jeunes africains mis au contact d’organisations criminelles et terroristes bravent les dangers du désert et de la Méditerranée pour poser leurs baluchons en Europe à tout prix, l’Atlantique Sud s’est muée certes en un foyer de tensions où les questions migratoires sont venues s’enchevêtrer dans les rapports au sommet entre l’Europe et l’Afrique.
Néanmoins, indique l’OCP Policy Center, elle «n’en représente pas moins une réalité complexe: c’est un point d’appui crucial pour l’avenir de l’Afrique.» Celle-ci, en luttant contre l’isolement et l’isolationnisme, «se doit de mettre en valeur sa longue histoire d’échanges avec l’Europe et les Amériques, pour son propre intérêt.» A partir de là, «se saisir du discours sur l’Afrique» devient une nécessité afin d’«aborder sans complexes les défis présents, (de) dessiner d’autres perspectives et surtout (de) se donner les moyens de penser et d’agir à une échelle intercontinentale…» C’est là un des objectifs des Dialogues Atlantiques: «désenclaver le débat international sur les enjeux atlantiques, en faisant mieux porter les voix et les points de vue du Sud.»
Sur les 340 participants attendus cette année – responsables politiques, hauts fonctionnaires, chercheurs, décideurs économiques, etc. - 30% sont issus de l’Afrique Subsaharienne, 21% d’Europe, 19% du Maroc, 18% d’Amérique du Nord et 9% d’Amérique Latine, lit-on dans le communiqué susmentionné. Quant aux représentants d’institutions internationales, ils seront de 21% contre 15% au secteur privé, 23% aux think tanks, 14% au monde académique. Les représentants des médias compteront pour 7%.
Pour l’Afrique, les anciens présidents d’Argentine (Eduardo Duhalde), de Bolivie (Jorge Quiroga) et de Costa-Rica (Michel Rodriguez) «tireront les leçons des trajectoires de développement de leurs pays respectifs.» D’autres personnalités prendront part aux débats et séances dont les anciens premiers ministres du Sénégal (Aminata Touré) et du Bénin (Lionel Zinsou), les ex-ministres des Affaires étrangères d’Espagne (Miguel Angel Moratinos) et de France (Hubert Védrine)...
Le clou de la rencontre de Marrakech sera, cette année encore, la distinction de 50 nouveaux jeunes leaders émergents âgés de 23 à 35 ans, qui vont rejoindre le réseau des Atlantic Dialogues Emerging Leaders (ADEL). Tous professionnels, ils sont de 25 nationalités différentes réparties comme suit : 27 Africains, 7 Latino-Américains, 7 Européens, 7 Nord-Américains et 1 Asiatique. (Momar DIENG, Marrakech)
Alors que des milliers de jeunes africains mis au contact d’organisations criminelles et terroristes bravent les dangers du désert et de la Méditerranée pour poser leurs baluchons en Europe à tout prix, l’Atlantique Sud s’est muée certes en un foyer de tensions où les questions migratoires sont venues s’enchevêtrer dans les rapports au sommet entre l’Europe et l’Afrique.
Néanmoins, indique l’OCP Policy Center, elle «n’en représente pas moins une réalité complexe: c’est un point d’appui crucial pour l’avenir de l’Afrique.» Celle-ci, en luttant contre l’isolement et l’isolationnisme, «se doit de mettre en valeur sa longue histoire d’échanges avec l’Europe et les Amériques, pour son propre intérêt.» A partir de là, «se saisir du discours sur l’Afrique» devient une nécessité afin d’«aborder sans complexes les défis présents, (de) dessiner d’autres perspectives et surtout (de) se donner les moyens de penser et d’agir à une échelle intercontinentale…» C’est là un des objectifs des Dialogues Atlantiques: «désenclaver le débat international sur les enjeux atlantiques, en faisant mieux porter les voix et les points de vue du Sud.»
Sur les 340 participants attendus cette année – responsables politiques, hauts fonctionnaires, chercheurs, décideurs économiques, etc. - 30% sont issus de l’Afrique Subsaharienne, 21% d’Europe, 19% du Maroc, 18% d’Amérique du Nord et 9% d’Amérique Latine, lit-on dans le communiqué susmentionné. Quant aux représentants d’institutions internationales, ils seront de 21% contre 15% au secteur privé, 23% aux think tanks, 14% au monde académique. Les représentants des médias compteront pour 7%.
Pour l’Afrique, les anciens présidents d’Argentine (Eduardo Duhalde), de Bolivie (Jorge Quiroga) et de Costa-Rica (Michel Rodriguez) «tireront les leçons des trajectoires de développement de leurs pays respectifs.» D’autres personnalités prendront part aux débats et séances dont les anciens premiers ministres du Sénégal (Aminata Touré) et du Bénin (Lionel Zinsou), les ex-ministres des Affaires étrangères d’Espagne (Miguel Angel Moratinos) et de France (Hubert Védrine)...
Le clou de la rencontre de Marrakech sera, cette année encore, la distinction de 50 nouveaux jeunes leaders émergents âgés de 23 à 35 ans, qui vont rejoindre le réseau des Atlantic Dialogues Emerging Leaders (ADEL). Tous professionnels, ils sont de 25 nationalités différentes réparties comme suit : 27 Africains, 7 Latino-Américains, 7 Européens, 7 Nord-Américains et 1 Asiatique. (Momar DIENG, Marrakech)