Les cinq chefs d'Etat du G5 Sahel
Le président du Niger Mahamadou Issoufou a réaffirmé lundi la solidité de l'alliance des pays sahéliens avec la France contre le terrorisme, au cours d'une visite à Ouagadougou, trois jours après les attaques jihadistes qui ont frappé la capitale burkinabè.
"Je voudrais avoir une pensée pour les alliés, qui payent un lourd tribu dans ce combat que nous menons côte-à-côte contre le terrorisme et en particulier, parmi les alliés, la France, dont l'ambassade a été attaquée", a déclaré M. Issoufou, président en exercice du G5 Sahel, à l'aéroport de Ouagadougou.
Le G5 Sahel est une alliance de cinq pays (Niger, Tchad, Mauritanie, Burkina Faso et Mali) qui est en train de mettre en place une force militaire régionale pour combattre les groupes jihadistes qui sévissent dans la zone, avec l'appui de plusieurs pays occidentaux, notamment la France, qui a mis en place sa propre force anti-jihadiste Barkhane.
"Nous savons que les terroristes et leurs complices cherchent à défaire notre alliance. On les entend souvent dire de nos alliés qu'ils sont des forces étrangères. Pour nous ce ne sont pas des forces étrangères, mais des forces alliés qui combattent pour la même cause que nous", a-t-il déclaré.
Le président nigérien et le président togolais Faure Gnassingbé ont effectué une courte visite de moins de trois heures à Ouagadougou. Avec leur homologue burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, ils se sont rendus sur les lieux des attaques de vendredi, l'ambassade de France et l'état-major général des armées burkinabè.
Cette double attaque simultanée, sans précédent au Burkina, a fait sept morts et plus de 80 blessés parmi les forces de l'ordre, particulièrement touchées par l'explosion d'une voiture piégée dans l'enceinte de l'état-major, qui a dévasté les bâtiments.
Aucun Français n'a en été touché dans l'attaque de l'ambassade.
Neuf jihadistes ont été tués dans les attaques revendiquées par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) lié à Al-Qaïda, qui dit avoir agi "en réponse à la mort de plusieurs de ses dirigeants dans un raid de l'armée française dans le nord du Mali il y a deux semaines".
Mahamadou Issoufou a aussi réaffirmé la "volonté commune (des pays du G5-Sahel) de continuer sans relâche, sans répit de combattre le terrorisme et le crime organisé".
Faure Gnassingbé a insisté quant à lui sur l'importance d'une mise en action rapide de la force du G5 Sahel.
"Je reste convaincu qu'avec la détermination des uns et des autres, qu'avec la courageuse initiative du G5 Sahel, une solution définitive passe également par une rapide +opérationnalisation+ du G5 Sahel", a-t-il déclaré. (AFP)
"Je voudrais avoir une pensée pour les alliés, qui payent un lourd tribu dans ce combat que nous menons côte-à-côte contre le terrorisme et en particulier, parmi les alliés, la France, dont l'ambassade a été attaquée", a déclaré M. Issoufou, président en exercice du G5 Sahel, à l'aéroport de Ouagadougou.
Le G5 Sahel est une alliance de cinq pays (Niger, Tchad, Mauritanie, Burkina Faso et Mali) qui est en train de mettre en place une force militaire régionale pour combattre les groupes jihadistes qui sévissent dans la zone, avec l'appui de plusieurs pays occidentaux, notamment la France, qui a mis en place sa propre force anti-jihadiste Barkhane.
"Nous savons que les terroristes et leurs complices cherchent à défaire notre alliance. On les entend souvent dire de nos alliés qu'ils sont des forces étrangères. Pour nous ce ne sont pas des forces étrangères, mais des forces alliés qui combattent pour la même cause que nous", a-t-il déclaré.
Le président nigérien et le président togolais Faure Gnassingbé ont effectué une courte visite de moins de trois heures à Ouagadougou. Avec leur homologue burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, ils se sont rendus sur les lieux des attaques de vendredi, l'ambassade de France et l'état-major général des armées burkinabè.
Cette double attaque simultanée, sans précédent au Burkina, a fait sept morts et plus de 80 blessés parmi les forces de l'ordre, particulièrement touchées par l'explosion d'une voiture piégée dans l'enceinte de l'état-major, qui a dévasté les bâtiments.
Aucun Français n'a en été touché dans l'attaque de l'ambassade.
Neuf jihadistes ont été tués dans les attaques revendiquées par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) lié à Al-Qaïda, qui dit avoir agi "en réponse à la mort de plusieurs de ses dirigeants dans un raid de l'armée française dans le nord du Mali il y a deux semaines".
Mahamadou Issoufou a aussi réaffirmé la "volonté commune (des pays du G5-Sahel) de continuer sans relâche, sans répit de combattre le terrorisme et le crime organisé".
Faure Gnassingbé a insisté quant à lui sur l'importance d'une mise en action rapide de la force du G5 Sahel.
"Je reste convaincu qu'avec la détermination des uns et des autres, qu'avec la courageuse initiative du G5 Sahel, une solution définitive passe également par une rapide +opérationnalisation+ du G5 Sahel", a-t-il déclaré. (AFP)