Le Burkina Faso dirigé par un régime militaire depuis 2022, a décidé de prolonger d'un an la "mobilisation générale" pour lutter contre les groupes jihadistes qui ensanglantent ce pays, selon un document officiel consulté jeudi par l'AFP...
Le décret de 2023 signé par le capitaine Ibrahim Traoré arrivé au pouvoir par un coup d'Etat le 30 septembre 2022, stipulait que, outre les membres des forces de défense et de sécurité, en activité ou non, "les jeunes gens de 18 ans ou plus, non membres des forces armées nationales, physiquement aptes", seront "appelés à s'enrôler selon les besoins exprimés par les autorités compétentes".
Par ailleurs, soulignait un des quatorze articles du décret, "les populations peuvent également s'organiser, sous l'encadrement des forces de défense et de sécurité pour défendre leur localité contre toutes formes de menaces notamment les groupes terroristes".
Il stipulait aussi que "les droits et les libertés individuels et collectifs garantis par les lois et règlements peuvent dans certains cas être restreints ou limités".
Plusieurs personnalités burkinabè ayant exprimé une voix discordante de celle du régime ont récemment été arrêtées ou enlevées. [AFP]