Au Ghana, une loi pour atteindre la parité dans les postes de décision de la fonction publique en 2030

Mercredi 4 Septembre 2024

Le parlement ghanéen à Accra (photo AP)

Son adoption, mardi 30 juillet, a été accueillie avec un immense soulagement par de nombreuses organisations de la société civile (OSC) et des défenseurs des droits humains au Ghana. Après avoir passé plus d’une décennie dans les cartons, le projet de loi sur la discrimination positive (Affirmative Action Bill) – appelée loi pour l’équité des genres – a été voté par la majorité du Parlement. 

 

Le texte, qui attend encore de recevoir l’aval présidentiel, présente une mesure phare : atteindre, d’ici à 2030, un taux de 50 % de femmes au sein de « la fonction publique, la gouvernance et les postes de décision ». L’objectif concerne aussi bien les ministères, les administrations, les organes de sécurité, que les assemblées locales… 

 

Chaque organe devra alors suivre une feuille de route, définie et contrôlée par un comité dirigé par le ministre de l’égalité des sexes. Les avancées devront être publiées dans un rapport annuel...
es femmes sont sous-représentées au Parlement : depuis 2020, elles ne sont que 40 députés, pour 275 sièges, soit moins de 15 % du total des élus. Un chiffre largement inférieur à la moyenne des parlements d’Afrique subsaharienne (27,3 %), selon le rapport de l’Union interparlementaire publié en 2023...

 

La loi prévoit également une série de mesures concernant l’éducation, la santé et la représentation des femmes dans le secteur privé. [Le Monde]

 
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