La Défense civile de Gaza a indiqué mercredi qu’au moins 22 personnes parmi lesquelles des femmes et des enfants avaient été tuées dans une frappe israélienne au cours de la nuit dans le nord du territoire palestinien de la bande de Gaza.
« Il y a 22 martyrs dans le massacre commis par l’armée d’occupation après le bombardement d’une maison appartenant à la famille Abou al-Tarabich, près de l’hôpital Kamal Adwane dans le nord de Gaza », a déclaré à l’AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.
Cette frappe a complètement détruit la maison de trois étages dans laquelle habitaient plus de 50 personnes dont beaucoup se trouvaient encore sous les décombres, a-t-il ajouté.
Contactée par l’AFP, l’armée israélienne n’a pas répondu dans l’immédiat.
Depuis plusieurs semaines, l’armée israélienne est engagée dans une opération dans le nord de la bande de Gaza, qui vise selon elle à empêcher le regroupement des militants du mouvement islamiste palestinien Hamas.
Dans un autre bombardement dans le centre de la bande de Gaza mercredi matin, au moins sept personnes ont été tuées, selon M. Bassal.
De son côté, l’armée israélienne a indiqué que deux projectiles avaient été tirés mercredi depuis le centre de Gaza vers Israël et interceptés par l’armée de l’air. Deux autres projectiles sont tombés dans une zone non habitée, selon l’armée.
La guerre dans la bande de Gaza a été déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a entraîné la mort de 1208 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité dans la bande de Gaza.
Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées sur le sol israélien. Au total, 96 restent otages à Gaza, dont 34 ont été déclarées mortes par l’armée.
L’offensive israélienne a fait plus de 44 786 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU. [AFP]