L'armée éthiopienne a tué au moins 83 civils et déplacé des milliers de personnes en bombardant des zones densément peuplées dans les premières semaines du conflit pour déloger les autorités dissidentes de la région du Tigré, a assuré jeudi Human Rights Watch (HRW). Les attaques à l'artillerie lourde des troupes fédérales "ont touché des maisons, des hôpitaux, des écoles et des marchés", selon un rapport de l'ONG qui se concentre sur la situation de trois villes: la capitale régionale Mekele, Shire et Humera.
"Au début de la guerre, les forces fédérales éthiopiennes ont effectué des tirs d'artillerie à l'aveugle dans les zones urbaines du Tigré, apparemment voués à faire des victimes et causer des destructions parmi les civils", affirme Laetitia Bader, directrice de HRW pour la région de la Corne de l'Afrique. L'Ethiopie "devrait rapidement autoriser la présence d'observateurs des Nations unies au Tigré pour documenter le comportement des acteurs de ce conflit qui a dévasté la vie de millions de personnes", ajoute-t-elle. (VOA/AFP)
"Au début de la guerre, les forces fédérales éthiopiennes ont effectué des tirs d'artillerie à l'aveugle dans les zones urbaines du Tigré, apparemment voués à faire des victimes et causer des destructions parmi les civils", affirme Laetitia Bader, directrice de HRW pour la région de la Corne de l'Afrique. L'Ethiopie "devrait rapidement autoriser la présence d'observateurs des Nations unies au Tigré pour documenter le comportement des acteurs de ce conflit qui a dévasté la vie de millions de personnes", ajoute-t-elle. (VOA/AFP)