Israël a annoncé, jeudi, qu'il avait subi la plus grande attaque du Liban depuis le début de la série d'affrontements en cours, le 8 octobre.
"Environ 50 obus ont été tirés sur les villes de Haute Galilée, ce qui constitue le bombardement le plus massif dans le nord".
Des sirènes ont retenti dans les colonies israéliennes proches de la frontière libanaise, et des tirs directs ont été détectés dans des maisons de la zone "Al-Manara", sans faire de victimes, selon la radio.
La même source a également rapporté que "deux missiles antichar ont été tirés sur un poteau d'éclairage dans la zone d'Asbah al-Jalil. Aucune victime n'est à déplorer, mais des dégâts ont été constatés".
Jusqu'à 09h30 GMT, aucune partie au Liban n'a revendiqué la responsabilité de ces attaques.
Depuis le 8 octobre, la frontière israélo-libanaise est le théâtre de tensions et d'échanges de tirs intermittents entre l'armée israélienne d'une part et le Hezbollah et les factions palestiniennes d'autre part, faisant des morts et des blessés des deux côtés.
Israël lance, depuis le 7 octobre, des attaques aériennes et terrestres continues dans la bande de Gaza à la suite d'une attaque transfrontalière surprise menée par le groupe de résistance palestinienne Hamas.
Le nombre de personnes tuées depuis lors dans les attaques aériennes et terrestres israéliennes sur la bande de Gaza s'est élevé à 14 532 morts, dont plus de 6 000 enfants et 4 000 femmes, a déclaré mercredi le bureau des médias de l'enclave assiégée.
Le bilan israélien des morts s’élève quant à lui à environ 1 200, selon les chiffres officiels. [AA]