Joël Aïvo (g) et Reckya Madougou
Les procédures visant Reckya Madougou et Joël Aïvo, dans le cadre d’une enquête pour «financement du terrorisme», avancent à pas comptés. Tandis que la première a été entendue par un juge mi-juin, le second ne sera auditionné que le 15 juillet prochain.
L’ancienne ministre de la Justice de Thomas Boni Yayi aura dû attendre le 17 juin pour être entendue par les juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Arrêtée le 2 mars à l’issue d’un meeting commun avec Joël Aïvo à Porto-Novo, Reckya Madougou, qui avait vu sa candidature à la présidentielle du 11 avril dernier rejetée par la Commission électorale nationale autonome (Cena), est poursuivie dans le cadre d’une enquête pour «association de malfaiteurs» et «financement du terrorisme».
Arrêté le 15 avril, Joël Aïvo devra pour sa part patienter jusqu’au 15 juillet prochain pour être entendu à son tour. Dénonçant une « arrestation et une détention arbitraire », Me Ludovic Hennebel, l’un de ses avocats, martèle que son client a été « emprisonné car il s’est exprimé publiquement et a fait connaître son opinion de constitutionnaliste sur une question de droit, en tant que professeur, en tant qu’intellectuel, en tant qu’expert, en tant que citoyen ». (Jeune Afrique)
L’ancienne ministre de la Justice de Thomas Boni Yayi aura dû attendre le 17 juin pour être entendue par les juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Arrêtée le 2 mars à l’issue d’un meeting commun avec Joël Aïvo à Porto-Novo, Reckya Madougou, qui avait vu sa candidature à la présidentielle du 11 avril dernier rejetée par la Commission électorale nationale autonome (Cena), est poursuivie dans le cadre d’une enquête pour «association de malfaiteurs» et «financement du terrorisme».
Arrêté le 15 avril, Joël Aïvo devra pour sa part patienter jusqu’au 15 juillet prochain pour être entendu à son tour. Dénonçant une « arrestation et une détention arbitraire », Me Ludovic Hennebel, l’un de ses avocats, martèle que son client a été « emprisonné car il s’est exprimé publiquement et a fait connaître son opinion de constitutionnaliste sur une question de droit, en tant que professeur, en tant qu’intellectuel, en tant qu’expert, en tant que citoyen ». (Jeune Afrique)