L’extrême légèreté avec laquelle les politiciens au pouvoir, en relations étroites avec des politiciens d’opposition, ont déstabilisé le calendrier électoral de la République devrait interpeller davantage le peuple citoyen du Sénégal sur les conditions scandaleuses d’exercice du pouvoir dans notre pays.
Quand un Président censé incarner les valeurs dites cardinales de la République décrète un report sine die d’élections locales et départementales prévues à une date déjà fixée, et qu’ensuite le ministre de l’Intérieur qui est sous sa tutelle balance un rectificatif une échéance plutôt anecdotique, on en revient à ce révélateur caractéristique de la Politique chez nous. Le "Coup d'Etat permanent" de François Mitterrand a son pendant ici: le mensonge permanent.
Un chef d’Etat omnipotent qui déroule ses plans machiavéliques, une assemblée nationale sans foi ni loi autres qu’un cynisme défiscalisé, des opposants qui s’accommodent des dérives avec l’espoir de monter en grade, un système administratif et judiciaire corrompu et résigné face aux turpitudes calculées de l’Exécutif… C’est cela la réalité de la démocratie sénégalaise, au-delà des arguties politiciennes qui font fureur dans les médias. Le pouvoir se conserve, il ne se lâche qu’en cas de contraintes insurmontables, tel est le sacerdoce des politiciens. Belle perspective pour l’intérêt général !
Quand un Président censé incarner les valeurs dites cardinales de la République décrète un report sine die d’élections locales et départementales prévues à une date déjà fixée, et qu’ensuite le ministre de l’Intérieur qui est sous sa tutelle balance un rectificatif une échéance plutôt anecdotique, on en revient à ce révélateur caractéristique de la Politique chez nous. Le "Coup d'Etat permanent" de François Mitterrand a son pendant ici: le mensonge permanent.
Un chef d’Etat omnipotent qui déroule ses plans machiavéliques, une assemblée nationale sans foi ni loi autres qu’un cynisme défiscalisé, des opposants qui s’accommodent des dérives avec l’espoir de monter en grade, un système administratif et judiciaire corrompu et résigné face aux turpitudes calculées de l’Exécutif… C’est cela la réalité de la démocratie sénégalaise, au-delà des arguties politiciennes qui font fureur dans les médias. Le pouvoir se conserve, il ne se lâche qu’en cas de contraintes insurmontables, tel est le sacerdoce des politiciens. Belle perspective pour l’intérêt général !