Après de nombreux mois de retard, Boeing a programmé pour jeudi le vol inaugural du long courrier 777X, remplaçant de l’emblématique 777, ont indiqué mardi à l’AFP deux sources proches du dossier.
La date peut encore changer en fonction de la météo, ont ajouté ces sources sous couvert de l’anonymat. Le vol inaugural du 777X était initialement prévu à l’été 2019, mais avait dû être repoussé en raison de problèmes avec le nouveau moteur GE9X, fabriqué par General Electric, et de difficultés avec les ailes et la validation des logiciels.
Ce vol aura lieu dans la région de Seattle, dans le nord-ouest des Etats-Unis, où Boeing dispose d’un aéroport géant, Boeing Field, ont ajouté ces sources.
Contacté par l’AFP, l’avionneur, qui est englué dans la crise du 737 MAX, avion cloué au sol depuis plus de dix mois à la suite de deux accidents, n’a pas souhaité commenter.
« Nous sommes au courant que le vol va avoir lieu incessamment », a déclaré pour sa part un porte-parole de l’agence fédérale de l’aviation (FAA), le régulateur de l’aérien aux Etats-Unis.
Lors du vol inaugural, un avion subit une batterie de tests et d’essais en vol afin de vérifier son comportement et de s’assurer que les conditions de sécurité sont satisfaites.
Si tout se passe bien pour le 777X, Boeing déposera alors tous les documents en vue de l’homologation de cet avion par les autorités de l’aviation civile, notamment auprès de la FAA.
Le 777X, qui peut transporter de 384 à 426 passagers, présente un carnet de commandes de 340 unités, principalement de la part de sept grandes compagnies aériennes, dont Emirates, Lufthansa, Cathay Pacific, Singapore Airlines et Qatar Airways. Il est censé concurrencer l’A350 de l’avionneur européen Airbus.
Les premières livraisons ne sont pas attendues avant « début 2021 », au lieu de mi-2020 comme prévu initialement, car la période des vols d’essai devrait être allongée et la procédure d’homologation approfondie.
Cet avion a en effet rencontré des problèmes importants lors d’essais de pressurisation --dépassant sciemment les conditions normales d’utilisation pour s’assurer de la fiabilité du matériel-- en septembre dernier.
Le 777X est censé conforter la domination de Boeing sur Airbus dans le long courrier, position fragilisée par la réduction prochaine des taux de production du 787 « Dreamliner », faute de commandes fermes de la Chine. (AFP)
La date peut encore changer en fonction de la météo, ont ajouté ces sources sous couvert de l’anonymat. Le vol inaugural du 777X était initialement prévu à l’été 2019, mais avait dû être repoussé en raison de problèmes avec le nouveau moteur GE9X, fabriqué par General Electric, et de difficultés avec les ailes et la validation des logiciels.
Ce vol aura lieu dans la région de Seattle, dans le nord-ouest des Etats-Unis, où Boeing dispose d’un aéroport géant, Boeing Field, ont ajouté ces sources.
Contacté par l’AFP, l’avionneur, qui est englué dans la crise du 737 MAX, avion cloué au sol depuis plus de dix mois à la suite de deux accidents, n’a pas souhaité commenter.
« Nous sommes au courant que le vol va avoir lieu incessamment », a déclaré pour sa part un porte-parole de l’agence fédérale de l’aviation (FAA), le régulateur de l’aérien aux Etats-Unis.
Lors du vol inaugural, un avion subit une batterie de tests et d’essais en vol afin de vérifier son comportement et de s’assurer que les conditions de sécurité sont satisfaites.
Si tout se passe bien pour le 777X, Boeing déposera alors tous les documents en vue de l’homologation de cet avion par les autorités de l’aviation civile, notamment auprès de la FAA.
Le 777X, qui peut transporter de 384 à 426 passagers, présente un carnet de commandes de 340 unités, principalement de la part de sept grandes compagnies aériennes, dont Emirates, Lufthansa, Cathay Pacific, Singapore Airlines et Qatar Airways. Il est censé concurrencer l’A350 de l’avionneur européen Airbus.
Les premières livraisons ne sont pas attendues avant « début 2021 », au lieu de mi-2020 comme prévu initialement, car la période des vols d’essai devrait être allongée et la procédure d’homologation approfondie.
Cet avion a en effet rencontré des problèmes importants lors d’essais de pressurisation --dépassant sciemment les conditions normales d’utilisation pour s’assurer de la fiabilité du matériel-- en septembre dernier.
Le 777X est censé conforter la domination de Boeing sur Airbus dans le long courrier, position fragilisée par la réduction prochaine des taux de production du 787 « Dreamliner », faute de commandes fermes de la Chine. (AFP)