Barthélémy Dias, candidat de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) aux élections locales du 23 janvier 2022, a décidé de répondre au tribunal qui l’a convoqué le mercredi 10 mai. Il avait fait appel de sa condamnation à deux ans de prison dont six mois ferme dans l’affaire Ndiaga Diouf, cet homme tué en 2011 lors de l’attaque contre la mairie de la commune de Mermoz Sacré-Cœur qu’il dirige.
« J'irai au tribunal le mercredi avec mes enfants, mais je n'accepterai plus un renvoi. J'ai été condamné deux ans de prison dont six mois ferme. J'ai fait appel. Depuis que cet appel, le dossier ne fait que l'objet de renvois. J'ai pris l'engagement de n'insulter aucun magistrat », a-t-il indiqué lors d’un point de presse organisé aujourd’hui à la mairie de Mermoz Sacré-Cœur.
« Le problème du Sénégal, c'est sa justice. Celle-ci est en train de s'écarter de la priorité. (…) Dire que aujourd'hui que ma convocation a été programmée bien avant ma candidature à la mairie de Dakar, cela relève d'un gros mensonge », lance Barthélémy Diaz.
« J'ai déposé ma demande de candidature le 04 novembre, le 05 novembre, ils m'ont envoyé ma convocation. La preuve, ils en sont où avec le dossier d’Ousmane Sonko ? On sait que c'est un dossier signalé. On en a marre de cette justice. Cette justice devra dire le Droit. Ce que le juge a à faire, il le sait. Au nom de quoi on refuse de vider ce dossier », s’est-il interrogé ?
« Je souhaiterais le dire avec force : si je sors le 10 novembre sans décision, que personne ne m'appelle pour une convocation. Et je n'attends pas à beaucoup de choses de la justice de ce pays. Ce qui m'intéresse aujourd'hui, c'est de pouvoir convaincre les Sénégalais », a souligné Dias, en allusion aux élections municipales de janvier prochain.
De façon plus générale, Barthélémy Dias a dénoncé l’état des principes démocratiques et de leur instrumentalisation.
« Au mois de mars dernier, j'avais clairement dit qu'il ne s’agissait pas de Ousmane Sonko mais de la démocratie sénégalaise. Et aujourd’hui, je reviens dire encore qu'il ne s'agit pas de Barthélémy Dias mais de la démocratie sénégalais. Mais cela de passera pas », a-t-il ajouté.
Dans la première semaine du mois de mars dernier, des événements meurtriers avaient secoué Dakar et certaines zones du pays dont la région Sud. Ces manifestations politiques à l’origine pour soutenir l’opposant Ousmane Sonko dans le cadre d’une affaire de viol, s’étaient transformées en émeutes généralisées dirigées contre un pouvoir accusé d’instrumentaliser les institutions comme la justice à son profit. Au moins une quinzaine de morts avaient été signalés et pour certains documentés. Le gouvernement avait annoncé la mise en place d’une commission d’enquête dont on n’a plus entendu parler.
« J'irai au tribunal le mercredi avec mes enfants, mais je n'accepterai plus un renvoi. J'ai été condamné deux ans de prison dont six mois ferme. J'ai fait appel. Depuis que cet appel, le dossier ne fait que l'objet de renvois. J'ai pris l'engagement de n'insulter aucun magistrat », a-t-il indiqué lors d’un point de presse organisé aujourd’hui à la mairie de Mermoz Sacré-Cœur.
« Le problème du Sénégal, c'est sa justice. Celle-ci est en train de s'écarter de la priorité. (…) Dire que aujourd'hui que ma convocation a été programmée bien avant ma candidature à la mairie de Dakar, cela relève d'un gros mensonge », lance Barthélémy Diaz.
« J'ai déposé ma demande de candidature le 04 novembre, le 05 novembre, ils m'ont envoyé ma convocation. La preuve, ils en sont où avec le dossier d’Ousmane Sonko ? On sait que c'est un dossier signalé. On en a marre de cette justice. Cette justice devra dire le Droit. Ce que le juge a à faire, il le sait. Au nom de quoi on refuse de vider ce dossier », s’est-il interrogé ?
« Je souhaiterais le dire avec force : si je sors le 10 novembre sans décision, que personne ne m'appelle pour une convocation. Et je n'attends pas à beaucoup de choses de la justice de ce pays. Ce qui m'intéresse aujourd'hui, c'est de pouvoir convaincre les Sénégalais », a souligné Dias, en allusion aux élections municipales de janvier prochain.
De façon plus générale, Barthélémy Dias a dénoncé l’état des principes démocratiques et de leur instrumentalisation.
« Au mois de mars dernier, j'avais clairement dit qu'il ne s’agissait pas de Ousmane Sonko mais de la démocratie sénégalaise. Et aujourd’hui, je reviens dire encore qu'il ne s'agit pas de Barthélémy Dias mais de la démocratie sénégalais. Mais cela de passera pas », a-t-il ajouté.
Dans la première semaine du mois de mars dernier, des événements meurtriers avaient secoué Dakar et certaines zones du pays dont la région Sud. Ces manifestations politiques à l’origine pour soutenir l’opposant Ousmane Sonko dans le cadre d’une affaire de viol, s’étaient transformées en émeutes généralisées dirigées contre un pouvoir accusé d’instrumentaliser les institutions comme la justice à son profit. Au moins une quinzaine de morts avaient été signalés et pour certains documentés. Le gouvernement avait annoncé la mise en place d’une commission d’enquête dont on n’a plus entendu parler.