Le bilan du raid lancé par l'aviation israélienne, lundi soir, près de l'hôpital Rafic Hariri, dans la banlieue sud de Beyrouth, s'est alourdi à 13 morts, dont un enfant, et 57 blessés, selon ce qu'a annoncé le ministère libanais de la Santé, mardi.
Le Centre des opérations d'urgence de la Santé publique, affilié au ministère de la Santé, a annoncé dans un communiqué que « le raid de l'ennemi israélien dans la zone d'Al-Janah - près de l'hôpital Hariri - a entraîné, selon un nouveau bilan, la mort de 13 personnes, dont un enfant, tandis que le nombre de blessés s'élève à 57 ».
Il a expliqué que parmi les victimes figuraient « 17 blessés dont les blessures ont nécessité une hospitalisation, l'état de 7 d'entre eux étant jugé critique ».
Le raid a également causé d'importants dégâts à l'hôpital Hariri, selon le communiqué.
Lundi soir, des avions de guerre israéliens ont lancé un raid sur les environs de l'hôpital sans avertissement préalable, faisant quatre morts, dont un enfant, et 24 blessés, selon un bilan préliminaire.
Après un an d’affrontements avec les factions libanaises, dont le Hezbollah, qui ont commencé après qu'Israël a lancé sa guerre génocidaire contre la Bande de Gaza le 7 octobre 2023, Tel Aviv a étendu la portée du génocide à la plupart des régions du Liban, y compris la capitale Beyrouth, depuis le 23 septembre, menant des frappes aériennes et entamant une invasion au sol dans le sud du pays.
L'agression contre le Liban depuis octobre 2023 a fait au total 2 483 morts et 11 628 blessés, dont un grand nombre de femmes et d'enfants, ainsi que plus de 1 340 000 personnes déplacées. La plupart des victimes et des personnes déplacées ont été enregistrées après le 23 septembre, selon les dernières données officielles libanaises recueillies par Anadolu.
Le Hezbollah riposte quotidiennement à l’agression israélienne en lançant des missiles, des drones et des obus d'artillerie visant des sites militaires, des quartiers généraux des services de renseignement, des rassemblements de troupes et des colonies.
Selon certains observateurs, si Israël annonce certaines de ses pertes humaines et matérielles, la censure militaire impose un black-out strict sur la plupart de ces pertes. [AA]