Le parti socialiste est à l’heure. Pas à son heure, mais à celle du président de la république. Ousmane Tanor Dieng et les caciques de l’appareil qu’il contrôle d’une main de fer ont donc choisi leur candidat à la présidentielle de février 2019. Sans surprise, ce sera Macky Sall, alors que la formation présidentielle elle-même n’a pas encore officialisé le choix qu’elle va porter sur son fondateur. Le wagon socialiste va pouvoir être arrimé au train Benno Bokk Yaakaar qui dévaste tout sur son chemin.
Pour maintenir un semblant de cohésion dans le parti, les responsables socialistes ont très tôt pris les devants pour signifier à leurs bases que le Ps aurait forcément un candidat. Propos volontairement confusionnistes tant il était apparu que ce Ps là s’était déjà livré à Macky Sall avec armes et bagages, sans horizon autre que celui promis par le maître du jeu dans le pouvoir. La nomination par décret d’Ousmane Tanor Dieng à la tête du HCCT scellait définitivement le deal entre les deux formations.
Du reste, il semblait bien évident que le pouvoir ne mettrait pas autant de vigueur et d’écart à éliminer Khalifa Sall de la course pour devoir se retrouver en face d’un adversaire désigné par le Ps. Le verrouillage a été complet. Pauvres socialistes !
Pour maintenir un semblant de cohésion dans le parti, les responsables socialistes ont très tôt pris les devants pour signifier à leurs bases que le Ps aurait forcément un candidat. Propos volontairement confusionnistes tant il était apparu que ce Ps là s’était déjà livré à Macky Sall avec armes et bagages, sans horizon autre que celui promis par le maître du jeu dans le pouvoir. La nomination par décret d’Ousmane Tanor Dieng à la tête du HCCT scellait définitivement le deal entre les deux formations.
Du reste, il semblait bien évident que le pouvoir ne mettrait pas autant de vigueur et d’écart à éliminer Khalifa Sall de la course pour devoir se retrouver en face d’un adversaire désigné par le Ps. Le verrouillage a été complet. Pauvres socialistes !