Bissau - Les électeurs de Guinée Bissau seront finalement appelés aux urnes le 10 mars 2019, quatre mois après la date initialement prévue, pour des élections législatives qui doivent dénouer une crise politique déclenchée en août 2015, a annoncé jeudi le président José Mario Vaz (photo).
"La date du 10 mars 2019 a été fixée pour la tenue des élections législatives", précise un décret publié en fin de journée par la présidence de la république de ce pays pauvre d'Afrique de l'Ouest. Ces élections doivent permettre de mettre fin à la la crise que traverse le pays depuis l'éviction en août 2015 par le président Vaz de son Premier ministre, Domingos Simoes Pereira, chef du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC, au pouvoir), auquel M. Vaz appartient également.
Un accord conclu le 14 avril à Lomé au sommet extraordinaire de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), médiatrice dans la crise, avait abouti à la désignation d'un Premier ministre de consensus, chargé de conduire le pays aux législatives, dont la date avait été fixée au 18 novembre.
"Toutefois, pour des raisons liées à des contraintes politiques et institutionnelles, il n'a pas été possible de mobiliser à temps des ressources techniques, logistiques et financières pour organiser les élections à la date fixée", souligne le décret présidentiel, en allusion notamment au retard pris par l'enregistrement des électeurs, qui ne s'est achevé qu'en début de semaine.
La semaine dernière, la Cédéao avait pressé les autorités de Bissau à fixer une nouvelle date avant son prochain sommet, qui se tient samedi à Abuja, en souhaitant que le scrutin se tienne avant la fin du mois de janvier.
Le représentant pour l'Afrique de l'Ouest du secrétaire général de l'ONU, Mohamed Ibn Chambas, avait lui aussi exhorté, le 28 novembre, les autorités bissau-guinéennes de fixer "une date précise pour les législatives et ne pas continuer chaque fois à (les) repousser".
Lors d'une consultation menée ces derniers jours par le Premier ministre, Aristide Gomes, une majorité de partis se sont prononcés pour la date du 10 mars, alors que les 17 et 24 février avaient également été évoqués. (AFP)
"La date du 10 mars 2019 a été fixée pour la tenue des élections législatives", précise un décret publié en fin de journée par la présidence de la république de ce pays pauvre d'Afrique de l'Ouest.
Un accord conclu le 14 avril à Lomé au sommet extraordinaire de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), médiatrice dans la crise, avait abouti à la désignation d'un Premier ministre de consensus, chargé de conduire le pays aux législatives, dont la date avait été fixée au 18 novembre.
"Toutefois, pour des raisons liées à des contraintes politiques et institutionnelles, il n'a pas été possible de mobiliser à temps des ressources techniques, logistiques et financières pour organiser les élections à la date fixée", souligne le décret présidentiel, en allusion notamment au retard pris par l'enregistrement des électeurs, qui ne s'est achevé qu'en début de semaine.
La semaine dernière, la Cédéao avait pressé les autorités de Bissau à fixer une nouvelle date avant son prochain sommet, qui se tient samedi à Abuja, en souhaitant que le scrutin se tienne avant la fin du mois de janvier.
Le représentant pour l'Afrique de l'Ouest du secrétaire général de l'ONU, Mohamed Ibn Chambas, avait lui aussi exhorté, le 28 novembre, les autorités bissau-guinéennes de fixer "une date précise pour les législatives et ne pas continuer chaque fois à (les) repousser".
Lors d'une consultation menée ces derniers jours par le Premier ministre, Aristide Gomes, une majorité de partis se sont prononcés pour la date du 10 mars, alors que les 17 et 24 février avaient également été évoqués. (AFP)