(Reuters) - Boeing a suspendu mercredi ses prévisions pour l'ensemble de l'année, interrompu son programme de rachat d'actions et dit que la réduction de sa production liée à l'immobilisation de tous les 737 MAX lui avait coûté à ce stade au moins un milliard de dollars (894 millions d'euros).
Tous les exemplaires du 737 MAX, l'un des modèles les plus populaires de l'avionneur américain, sont cloués au sol depuis la catastrophe aérienne d'Ethiopian Airlines qui a fait 157 morts le 10 mars, cinq mois après l'accident d'un autre exemplaire de ce modèle exploité par la compagnie indonésienne Lion Air, qui a fait 189 morts.
Le marché avait largement abaissé ses estimations de résultats pour le groupe de Chicago, principalement en raison de l’arrêt des livraisons des 737 MAX et du ralentissement de la production.
Ce ralentissement a coûté à lui seul un milliard de dollars jusqu'à présent, a déclaré le constructeur aéronautique, contraint de payer plus cher pour les pièces en raison de la baisse des volumes.
Boeing a également dit avoir passé dans ses comptes du premier trimestre des charges liées à la mise à jour de son système de navigation MCAS, ajoutant qu'il avait fait des progrès vers la certification de cette mise à jour.
"Le calendrier de remise en service des MAX restera soumis au travail en cours avec les régulateurs mondiaux et nos clients", a déclaré le PDG de Boeing, Dennis Muilenburg. "Si nous pouvons faire quelque chose pour améliorer et sécuriser les programmes de développement des avions ou le processus de certification, nous continuerons à le faire."
Il sera toutefois difficile de disposer avant la fin du deuxième trimestre d'une vision plus précise de la manière dont Boeing prévoit de redorer son blason auprès des passagers et d'éviter des dommages financiers supplémentaires, les réductions de production des 737 n'ayant débuté qu'à la mi-avril.
Les investisseurs s'interrogent aussi sur la façon dont la crise des MAX affectera le tout nouveau 777X de Boeing un appareil de milieu de gamme, qui vise le marché des "mini-jumbo", dominé par Airbus.
Boeing a annoncé mercredi avoir accéléré la production de son 787 Dreamliner, qui devait passer de 12 au premier trimestre à 14 appareils par mois, et il a assuré que le 777X restait en bonne voie pour réaliser ses premiers essais en vol cette année, en vue d'une première livraison en 2020.
L'action Boeing gagnait 1,16% à 378,37 dollars vers 16h20 GMT. Le titre accuse encore une baisse d'environ 10% depuis l'accident du 10 mars, ce qui correspond à une diminution de quelque 25 milliards de dollars de sa valeur boursière.
MISE À JOUR LOGICIELLE À VENIR
A la suite des deux accidents mortels impliquant le 737 MAX, les autorités fédérales et le département de la Justice des Etats-Unis ont ouvert des enquêtes sur ce programme. Le système anti-décrochage MCAS de l'appareil est pointé du doigt et Boeing a reconnu qu'il constituait un point commun dans les enchaînements d'événements qui ont conduit à ces accidents.
Mercredi, Dennis Muilenburg a insisté sur le fait qu'il n'y avait "aucune surprise, aucune lacune, ou élément inconnu ou quelque chose qui aurait échappé au processus de certification".
"Nous savons exactement comment l'avion a été conçu. Nous savons exactement comment il a été certifié", a-t-il déclaré. "Nous avons pris le temps de comprendre cela. Cela a conduit à la mise à jour logicielle que nous avons mise en place et testée et nous sommes tout à fait persuadés que, lorsque la flotte volera à nouveau, le MAX sera l'un des avions les plus sûrs à avoir jamais volé."
Le groupe de Chicago a fait état d'un chiffre d'affaires et d'un flux de trésorerie au premier trimestre nettement inférieurs aux prévisions, ce qui est principalement dû à l'arrêt des livraisons de 737 MAX.
Après la catastrophe d'Ethiopian Airlines, Boeing a réduit sa production mensuelle de MAX de 52 à 42 exemplaires.
Le groupe aéronautique a annoncé qu'il publierait de nouvelles prévisions quand il disposerait d'une meilleure visibilité sur les problèmes liés au 737 MAX.
Le flux de trésorerie opérationnel au premier trimestre a baissé à 2,79 milliards de dollars, contre 3,14 milliards un an auparavant. Les analystes l'attendaient en moyenne à 2,82 milliards.
Le chiffre d'affaires trimestriel a reculé de 2% à 22,92 milliards de dollars, là encore sous le consensus, qui le donnait à 22,98 milliards.
Boeing a dégagé un bénéfice hors exceptionnels de 1,99 milliard sur les trois premiers mois de l'année, soit 3,16 dollar par action, contre 2,51 milliards (3,64 dollars/action) un an plus tôt.
Le constructeur a racheté pour 2,3 milliards de dollars de ses propres actions sur la période janvier-mars, la totalité de ces rachats étant intervenus avant la mi-mars. L'an dernier, il avait consacré un total de neuf milliards de dollars à des rachats d'actions.
Le groupe a également annoncé avoir passé une charge pour dépréciation dans sa division de financement Boeing Capital.
Tous les exemplaires du 737 MAX, l'un des modèles les plus populaires de l'avionneur américain, sont cloués au sol depuis la catastrophe aérienne d'Ethiopian Airlines qui a fait 157 morts le 10 mars, cinq mois après l'accident d'un autre exemplaire de ce modèle exploité par la compagnie indonésienne Lion Air, qui a fait 189 morts.
Le marché avait largement abaissé ses estimations de résultats pour le groupe de Chicago, principalement en raison de l’arrêt des livraisons des 737 MAX et du ralentissement de la production.
Ce ralentissement a coûté à lui seul un milliard de dollars jusqu'à présent, a déclaré le constructeur aéronautique, contraint de payer plus cher pour les pièces en raison de la baisse des volumes.
Boeing a également dit avoir passé dans ses comptes du premier trimestre des charges liées à la mise à jour de son système de navigation MCAS, ajoutant qu'il avait fait des progrès vers la certification de cette mise à jour.
"Le calendrier de remise en service des MAX restera soumis au travail en cours avec les régulateurs mondiaux et nos clients", a déclaré le PDG de Boeing, Dennis Muilenburg. "Si nous pouvons faire quelque chose pour améliorer et sécuriser les programmes de développement des avions ou le processus de certification, nous continuerons à le faire."
Il sera toutefois difficile de disposer avant la fin du deuxième trimestre d'une vision plus précise de la manière dont Boeing prévoit de redorer son blason auprès des passagers et d'éviter des dommages financiers supplémentaires, les réductions de production des 737 n'ayant débuté qu'à la mi-avril.
Les investisseurs s'interrogent aussi sur la façon dont la crise des MAX affectera le tout nouveau 777X de Boeing un appareil de milieu de gamme, qui vise le marché des "mini-jumbo", dominé par Airbus.
Boeing a annoncé mercredi avoir accéléré la production de son 787 Dreamliner, qui devait passer de 12 au premier trimestre à 14 appareils par mois, et il a assuré que le 777X restait en bonne voie pour réaliser ses premiers essais en vol cette année, en vue d'une première livraison en 2020.
L'action Boeing gagnait 1,16% à 378,37 dollars vers 16h20 GMT. Le titre accuse encore une baisse d'environ 10% depuis l'accident du 10 mars, ce qui correspond à une diminution de quelque 25 milliards de dollars de sa valeur boursière.
MISE À JOUR LOGICIELLE À VENIR
A la suite des deux accidents mortels impliquant le 737 MAX, les autorités fédérales et le département de la Justice des Etats-Unis ont ouvert des enquêtes sur ce programme. Le système anti-décrochage MCAS de l'appareil est pointé du doigt et Boeing a reconnu qu'il constituait un point commun dans les enchaînements d'événements qui ont conduit à ces accidents.
Mercredi, Dennis Muilenburg a insisté sur le fait qu'il n'y avait "aucune surprise, aucune lacune, ou élément inconnu ou quelque chose qui aurait échappé au processus de certification".
"Nous savons exactement comment l'avion a été conçu. Nous savons exactement comment il a été certifié", a-t-il déclaré. "Nous avons pris le temps de comprendre cela. Cela a conduit à la mise à jour logicielle que nous avons mise en place et testée et nous sommes tout à fait persuadés que, lorsque la flotte volera à nouveau, le MAX sera l'un des avions les plus sûrs à avoir jamais volé."
Le groupe de Chicago a fait état d'un chiffre d'affaires et d'un flux de trésorerie au premier trimestre nettement inférieurs aux prévisions, ce qui est principalement dû à l'arrêt des livraisons de 737 MAX.
Après la catastrophe d'Ethiopian Airlines, Boeing a réduit sa production mensuelle de MAX de 52 à 42 exemplaires.
Le groupe aéronautique a annoncé qu'il publierait de nouvelles prévisions quand il disposerait d'une meilleure visibilité sur les problèmes liés au 737 MAX.
Le flux de trésorerie opérationnel au premier trimestre a baissé à 2,79 milliards de dollars, contre 3,14 milliards un an auparavant. Les analystes l'attendaient en moyenne à 2,82 milliards.
Le chiffre d'affaires trimestriel a reculé de 2% à 22,92 milliards de dollars, là encore sous le consensus, qui le donnait à 22,98 milliards.
Boeing a dégagé un bénéfice hors exceptionnels de 1,99 milliard sur les trois premiers mois de l'année, soit 3,16 dollar par action, contre 2,51 milliards (3,64 dollars/action) un an plus tôt.
Le constructeur a racheté pour 2,3 milliards de dollars de ses propres actions sur la période janvier-mars, la totalité de ces rachats étant intervenus avant la mi-mars. L'an dernier, il avait consacré un total de neuf milliards de dollars à des rachats d'actions.
Le groupe a également annoncé avoir passé une charge pour dépréciation dans sa division de financement Boeing Capital.