PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes ont terminé en nette baisse mercredi, les investisseurs délaissant les actions au profit des obligations et des monnaies refuges en raison du vif regain de tension entre la Corée du Nord et les Etats-Unis.
À Paris, le CAC 40 a terminé en baisse de 1,4% (73,19 points) à 5.145,7 points. Le Footsie britannique a perdu 0,59% et le Dax allemand 1,12%.
L'indice EuroStoxx 50 a abandonné 1,34%, le FTSEurofirst 300 0,77% et le Stoxx 600 0,73%.
A l'origine de la nervosité des marchés, l'escalade verbale entre les Etats-Unis et la Corée du Nord, Donald Trump promettant "le feu et la fureur" à Pyongyang en cas de nouvelles menaces. Le régime de Kim Jong-un a répliqué en disant "examiner" un projet de frappe contre l'île de Guam, territoire américain dans le Pacifique.
Le président américain a renchéri mercredi en lançant sur Twitter une mise en garde implicite à la Corée du Nord et en vantant la puissance de l'arsenal nucléaire des Etats-Unis.
"Les propos de Trump sur la Corée du Nord ont créé de la nervosité sur les marchés, où l'on craint que le président américain ne pense vraiment ce qu'il a dit: 'feu et fureur'", observe Naeem Aslam, analyste chez ThinkMarkets.
Les valeurs refuges sont par conséquent particulièrement entourées, les investisseurs préférant se tourner vers des actifs jugés plus sûrs lors de tensions géopolitiques. L'or affiche une progression d'environ 1% à 1,274 dollar l'once, soit un pic de huit semaines.
Le billet vert est stable face à un panier de devises de référence après avoir pris jusqu'à 0,25%.
"Le dollar est une valeur refuge, tout autant que le franc suisse et le yen. Il n'est pas surprenant qu'il ait y un petit mouvement haussier quand les tensions s'accroissent", déclare Brad Bechtel, responsable du trading changes chez Jefferies à New York.
Le dollar cède néanmoins 0,4% face au yen, au plus bas depuis huit semaines, et près de 1% contre le franc suisse. La devise helvétique est parallèlement bien partie pour enregistrer sur la journée sa plus forte hausse face à l'euro depuis janvier 2015 et l'abandon par la Banque nationale suisse (BNS) de sa politique d'encadrement du taux de change.
Aux Etats-Unis, les indices actions cèdent entre 0,3% et 0,5% et l'indice de volatilité du CBOE sur le S&P, surnommé "l'indice de la peur", gagne 3,65% à un plus haut d'un mois.
La volatilité sur l'Eurostoxx 50 est à son plus haut niveau depuis deux semaines tandis que celle mesurée sur l'indice CAC 40 a franchi les 14 points.
Le CAC 40 a par ailleurs été fragilisé par l'attaque à la voiture contre six militaires de l'opération Sentinelle dans la matinée à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), dont le suspect a été interpellé au terme d'une chasse à l'homme menée tambour battant.
Le climat d'incertitude a notamment pénalisé les compartiments de l'assurance et des banques, en recul d'environ 1,3%, les deux plus fortes baisses sectorielle sd'Europe. Les rendements des obligations d'Etats allemandes et américaines à 10 ans ont de leur côté touché un plus bas de six semaines.
Commerzbank, Deutsche Bank, Société générale ont reculé de plus de 3%.
Altice a cédé -5,16%, alors le groupe français de communication et sa filiale américaine Altice US (-0,16%)envisagent de lancer une offre sur le câblo-opérateur américain Charter Communications (2,99%), selon des sources.
Plus forte baisse du Stoxx, Brenntag a chuté de 6,73%, le premier distributeur mondial de produits chimiques ayant fait état de résultats et de prévisions inférieures aux attentes.
L'unique secteur à avoir fini positif est celui des services aux collectivités (+0,1%), porté par E.ON (+3,68%). Le numéro deux allemand de l'énergie a fait état de résultats semestriels supérieurs aux attentes, à la faveur notamment d'une amélioration de la rentabilité de ses activités réseaux en Suède et en Allemagne.
Sur le marché pétrolier, le Brent grappille 0,2% et le brut léger américain est stable alors que l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) a annoncé une baisse nettement plus forte que prévu des stocks américains de pétrole brut la semaine dernière.
À Paris, le CAC 40 a terminé en baisse de 1,4% (73,19 points) à 5.145,7 points. Le Footsie britannique a perdu 0,59% et le Dax allemand 1,12%.
L'indice EuroStoxx 50 a abandonné 1,34%, le FTSEurofirst 300 0,77% et le Stoxx 600 0,73%.
A l'origine de la nervosité des marchés, l'escalade verbale entre les Etats-Unis et la Corée du Nord, Donald Trump promettant "le feu et la fureur" à Pyongyang en cas de nouvelles menaces. Le régime de Kim Jong-un a répliqué en disant "examiner" un projet de frappe contre l'île de Guam, territoire américain dans le Pacifique.
Le président américain a renchéri mercredi en lançant sur Twitter une mise en garde implicite à la Corée du Nord et en vantant la puissance de l'arsenal nucléaire des Etats-Unis.
"Les propos de Trump sur la Corée du Nord ont créé de la nervosité sur les marchés, où l'on craint que le président américain ne pense vraiment ce qu'il a dit: 'feu et fureur'", observe Naeem Aslam, analyste chez ThinkMarkets.
Les valeurs refuges sont par conséquent particulièrement entourées, les investisseurs préférant se tourner vers des actifs jugés plus sûrs lors de tensions géopolitiques. L'or affiche une progression d'environ 1% à 1,274 dollar l'once, soit un pic de huit semaines.
Le billet vert est stable face à un panier de devises de référence après avoir pris jusqu'à 0,25%.
"Le dollar est une valeur refuge, tout autant que le franc suisse et le yen. Il n'est pas surprenant qu'il ait y un petit mouvement haussier quand les tensions s'accroissent", déclare Brad Bechtel, responsable du trading changes chez Jefferies à New York.
Le dollar cède néanmoins 0,4% face au yen, au plus bas depuis huit semaines, et près de 1% contre le franc suisse. La devise helvétique est parallèlement bien partie pour enregistrer sur la journée sa plus forte hausse face à l'euro depuis janvier 2015 et l'abandon par la Banque nationale suisse (BNS) de sa politique d'encadrement du taux de change.
Aux Etats-Unis, les indices actions cèdent entre 0,3% et 0,5% et l'indice de volatilité du CBOE sur le S&P, surnommé "l'indice de la peur", gagne 3,65% à un plus haut d'un mois.
La volatilité sur l'Eurostoxx 50 est à son plus haut niveau depuis deux semaines tandis que celle mesurée sur l'indice CAC 40 a franchi les 14 points.
Le CAC 40 a par ailleurs été fragilisé par l'attaque à la voiture contre six militaires de l'opération Sentinelle dans la matinée à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), dont le suspect a été interpellé au terme d'une chasse à l'homme menée tambour battant.
Le climat d'incertitude a notamment pénalisé les compartiments de l'assurance et des banques, en recul d'environ 1,3%, les deux plus fortes baisses sectorielle sd'Europe. Les rendements des obligations d'Etats allemandes et américaines à 10 ans ont de leur côté touché un plus bas de six semaines.
Commerzbank, Deutsche Bank, Société générale ont reculé de plus de 3%.
Altice a cédé -5,16%, alors le groupe français de communication et sa filiale américaine Altice US (-0,16%)envisagent de lancer une offre sur le câblo-opérateur américain Charter Communications (2,99%), selon des sources.
Plus forte baisse du Stoxx, Brenntag a chuté de 6,73%, le premier distributeur mondial de produits chimiques ayant fait état de résultats et de prévisions inférieures aux attentes.
L'unique secteur à avoir fini positif est celui des services aux collectivités (+0,1%), porté par E.ON (+3,68%). Le numéro deux allemand de l'énergie a fait état de résultats semestriels supérieurs aux attentes, à la faveur notamment d'une amélioration de la rentabilité de ses activités réseaux en Suède et en Allemagne.
Sur le marché pétrolier, le Brent grappille 0,2% et le brut léger américain est stable alors que l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) a annoncé une baisse nettement plus forte que prévu des stocks américains de pétrole brut la semaine dernière.