Sao Paulo - Les actions du géant pétrolier d'Etat Petrobras chutaient de plus de 8% lundi matin, au lendemain de l'annonce par le président brésilien, Michel Temer, d'une baisse significative des prix du diesel pour tenter de mettre fin à une grève des routiers qui paralyse le pays.
Peu après l'ouverture, les actions préférentielles de Petrobras perdaient 8,55% et les titres ordinaires 8,38%, tandis que l'indice de référence Bovespa cédait 2,37%.
Jeudi, une première baisse de 10% des prix du diesel, annoncée par la compagnie elle-même pour tenter d'obtenir la fin de la grève des routiers, avait déjà provoqué une chute de ses titres de 14% en Bourse.
Dimanche, le président Temer a annoncé une réduction de 46 centimes de réais du prix du litre du diesel, un tarif gelé sur 60 jours.
Une fois les 60 jours passés, les prix ne seront réajustés que de façon mensuelle - et non plus quotidienne, une des raisons pour lesquelles la grève avait éclaté à cause d'une hausse des prix liée à celle du cours du brut.
Le ministre des Finances Eduardo Guardia a toutefois tenu à affirmer lundi matin que la mesure annoncée la veille "ne causerait aucun préjudice" à Petrobras.
"Il ne s'agit pas d'un gel des prix, mais juste un changement de la périodicité" de ses variations, a-t-il souligné.
Fin 2016, Petrobras avait commencé à aligner ses tarifs sur ceux du marché international, avec des variations quotidiennes, une stratégie pour refaire surface après avoir été au coeur d'un vaste scandale de corruption.
Peu après l'ouverture, les actions préférentielles de Petrobras perdaient 8,55% et les titres ordinaires 8,38%, tandis que l'indice de référence Bovespa cédait 2,37%.
Jeudi, une première baisse de 10% des prix du diesel, annoncée par la compagnie elle-même pour tenter d'obtenir la fin de la grève des routiers, avait déjà provoqué une chute de ses titres de 14% en Bourse.
Dimanche, le président Temer a annoncé une réduction de 46 centimes de réais du prix du litre du diesel, un tarif gelé sur 60 jours.
Une fois les 60 jours passés, les prix ne seront réajustés que de façon mensuelle - et non plus quotidienne, une des raisons pour lesquelles la grève avait éclaté à cause d'une hausse des prix liée à celle du cours du brut.
Le ministre des Finances Eduardo Guardia a toutefois tenu à affirmer lundi matin que la mesure annoncée la veille "ne causerait aucun préjudice" à Petrobras.
"Il ne s'agit pas d'un gel des prix, mais juste un changement de la périodicité" de ses variations, a-t-il souligné.
Fin 2016, Petrobras avait commencé à aligner ses tarifs sur ceux du marché international, avec des variations quotidiennes, une stratégie pour refaire surface après avoir été au coeur d'un vaste scandale de corruption.