Environ 10.000 emplois dans la banque et l'assurance pourraient être délocalisés du Royaume-Uni immédiatement après le Brexit, a prévenu mercredi un haut responsable de la Banque d'Angleterre (BoE).
Sam Woods, directeur général de l'Autorité prudentielle de régulation (PRA) de la banque centrale, n'a toutefois pas précisé si ces emplois seraient déplacés dans tous les cas ou seulement en l'absence d'accord entre Londres et Bruxelles pour accompagner le Brexit.
"L'effet à court terme, sur la base des plans de secours que nous avons reçu des banques et des compagnies d'assurance, (...) devrait être d'autour 10.000" emplois perdus pour le Royaume-Uni, a-t-il déclaré devant une commission parlementaire de la Chambre des Lords.
Coeur financier de l'Europe, la City de Londres est angoissée par la décision des Britanniques de quitter l'UE, qui pourrait priver les établissements basés au Royaume-Uni du passeport financier européen qui leur permet de conduire leurs affaires sans entrave dans tous les pays du bloc continental.
M. Woods a toutefois ajouté qu'il serait "surpris" si les banques et sociétés d'assurance transféraient plus que 10.000 emplois dans l'immédiat, au vu des informations que la BoE a reçu cet été de leur part.
"Pour inscrire ça dans le contexte, cela représente moins de 1% des emplois financiers (du Royaume-Uni) et 2% des emplois dans la banque et l'assurance" a précisé le responsable.
Le Royaume-Uni doit sortir de l'UE à la fin mars 2019 mais les autorités britanniques et européennes peinent à progresser dans les négociations de sortie, au point que le risque d'un Brexit sans accord commence à être agité.
Interrogé sur l'impact à long terme en cas d'absence d'accord, M. Woods a estimé que les chiffres de 65.000 à 75.000 d'emplois financiers perdus mis en avant depuis mardi par la BBC s'inscrivaient "dans le champ des possibles".
Il a toutefois précisé que ces chiffres étaient issus à l'origine d'une étude d'un cabinet spécialisé, qu'ils n'étaient pas officiellement confirmés par la BoE et qu'ils concernaient les emplois financiers au sens large - c'est-à-dire en comptant aussi les fonctions juridiques et comptables.
L'impact du Brexit continue de faire l'objet de féroces débats au Royaume-Uni. Mercredi, le centre d'étude indépendant Niesr a jugé que la baisse de la livre et le ralentissement de l'économie britannique subis depuis l'an passé étaient "une conséquence du vote pour le Brexit" qui avaient entraîné une perte moyenne de 600 livres par an dans le revenu des ménages (680 euros).
Sam Woods, directeur général de l'Autorité prudentielle de régulation (PRA) de la banque centrale, n'a toutefois pas précisé si ces emplois seraient déplacés dans tous les cas ou seulement en l'absence d'accord entre Londres et Bruxelles pour accompagner le Brexit.
"L'effet à court terme, sur la base des plans de secours que nous avons reçu des banques et des compagnies d'assurance, (...) devrait être d'autour 10.000" emplois perdus pour le Royaume-Uni, a-t-il déclaré devant une commission parlementaire de la Chambre des Lords.
Coeur financier de l'Europe, la City de Londres est angoissée par la décision des Britanniques de quitter l'UE, qui pourrait priver les établissements basés au Royaume-Uni du passeport financier européen qui leur permet de conduire leurs affaires sans entrave dans tous les pays du bloc continental.
M. Woods a toutefois ajouté qu'il serait "surpris" si les banques et sociétés d'assurance transféraient plus que 10.000 emplois dans l'immédiat, au vu des informations que la BoE a reçu cet été de leur part.
"Pour inscrire ça dans le contexte, cela représente moins de 1% des emplois financiers (du Royaume-Uni) et 2% des emplois dans la banque et l'assurance" a précisé le responsable.
Le Royaume-Uni doit sortir de l'UE à la fin mars 2019 mais les autorités britanniques et européennes peinent à progresser dans les négociations de sortie, au point que le risque d'un Brexit sans accord commence à être agité.
Interrogé sur l'impact à long terme en cas d'absence d'accord, M. Woods a estimé que les chiffres de 65.000 à 75.000 d'emplois financiers perdus mis en avant depuis mardi par la BBC s'inscrivaient "dans le champ des possibles".
Il a toutefois précisé que ces chiffres étaient issus à l'origine d'une étude d'un cabinet spécialisé, qu'ils n'étaient pas officiellement confirmés par la BoE et qu'ils concernaient les emplois financiers au sens large - c'est-à-dire en comptant aussi les fonctions juridiques et comptables.
L'impact du Brexit continue de faire l'objet de féroces débats au Royaume-Uni. Mercredi, le centre d'étude indépendant Niesr a jugé que la baisse de la livre et le ralentissement de l'économie britannique subis depuis l'an passé étaient "une conséquence du vote pour le Brexit" qui avaient entraîné une perte moyenne de 600 livres par an dans le revenu des ménages (680 euros).