British Airways (BA) pourrait connaître une grève monstre de ses pilotes au Royaume-Uni la semaine prochaine après le refus de la compagnie aérienne de reprendre les négociations avec le syndicat Balpa.
Les pilotes ont prévu de débrayer lundi et mardi prochains, ainsi que le 27 septembre en raison d'un conflit sur les salaires.
L'emblématique compagnie britannique, qui appartient au groupe aérien IAG, pourrait faire face à la pire grève de son histoire, qui concernerait plus de 90% de ses 4.300 pilotes.
Selon Balpa, ce sera la première fois que les pilotes de l'emblématique compagnie aérienne se mettent en grève.
Résultat, 1.600 vols risquent d'être annulés la semaine prochaine, bloquant des milliers de voyageurs, selon la presse locale.
Jeudi soir, BA a rejeté une offre de dernière minute mise sur la table par le syndicat Balpa qui proposait de renoncer à la grève si la compagnie revenait à la table des négociations.
«Nous restons ouvert à des discussions constructives avec Balpa pour faire aboutir les négociations sur les salaires mais nous ne pensons pas que le syndicat fasse preuve de bonne volonté en demandant davantage à la dernière minute avec une proposition qui coûterait 50 millions de livres de plus», souligne BA.
«Discussions constructives»
En réponse, Brian Strutton, secrétaire général de Balpa, a estimé que «BA choisit délibérément de faire en sorte que les grèves aient lieu».
Il conteste le chiffre de la compagnie sur le coût de la proposition, assurant qu'elle n'est que de 5 millions de livres de plus que ce qu'offre BA dans les négociations.
«Un jour de grève va coûter à la compagnie 40 millions de livres et pourtant ils semblent contents de dépenser de l'argent en raison de cette grève plutôt que pour leurs pilotes», selon M. Strutton.
Inquiet d'un durcissement du conflit, Downing Street a appelé à reprendre les discussions.
«Les syndicats et BA doivent se mettre autour de la table et trouver une solution. Le public n'attend rien de moins», selon un porte-parole de l'exécutif britannique.
British Airways n'est pas la seule à affronter une grève de ses pilotes. Une partie de ceux de Ryanair au Royaume-Uni ont annoncé la poursuite de leur mouvement en septembre même si les perturbations ont été jusque-là très limitées.
En France, Air France avait été enlisé dans des mois de conflits avec ses pilotes sur les salaires en 2018, marqués par de nombreux jours de grève, avant qu'un accord ne soit conclu en octobre dernier. (ats/nxp)
Les pilotes ont prévu de débrayer lundi et mardi prochains, ainsi que le 27 septembre en raison d'un conflit sur les salaires.
L'emblématique compagnie britannique, qui appartient au groupe aérien IAG, pourrait faire face à la pire grève de son histoire, qui concernerait plus de 90% de ses 4.300 pilotes.
Selon Balpa, ce sera la première fois que les pilotes de l'emblématique compagnie aérienne se mettent en grève.
Résultat, 1.600 vols risquent d'être annulés la semaine prochaine, bloquant des milliers de voyageurs, selon la presse locale.
Jeudi soir, BA a rejeté une offre de dernière minute mise sur la table par le syndicat Balpa qui proposait de renoncer à la grève si la compagnie revenait à la table des négociations.
«Nous restons ouvert à des discussions constructives avec Balpa pour faire aboutir les négociations sur les salaires mais nous ne pensons pas que le syndicat fasse preuve de bonne volonté en demandant davantage à la dernière minute avec une proposition qui coûterait 50 millions de livres de plus», souligne BA.
«Discussions constructives»
En réponse, Brian Strutton, secrétaire général de Balpa, a estimé que «BA choisit délibérément de faire en sorte que les grèves aient lieu».
Il conteste le chiffre de la compagnie sur le coût de la proposition, assurant qu'elle n'est que de 5 millions de livres de plus que ce qu'offre BA dans les négociations.
«Un jour de grève va coûter à la compagnie 40 millions de livres et pourtant ils semblent contents de dépenser de l'argent en raison de cette grève plutôt que pour leurs pilotes», selon M. Strutton.
Inquiet d'un durcissement du conflit, Downing Street a appelé à reprendre les discussions.
«Les syndicats et BA doivent se mettre autour de la table et trouver une solution. Le public n'attend rien de moins», selon un porte-parole de l'exécutif britannique.
British Airways n'est pas la seule à affronter une grève de ses pilotes. Une partie de ceux de Ryanair au Royaume-Uni ont annoncé la poursuite de leur mouvement en septembre même si les perturbations ont été jusque-là très limitées.
En France, Air France avait été enlisé dans des mois de conflits avec ses pilotes sur les salaires en 2018, marqués par de nombreux jours de grève, avant qu'un accord ne soit conclu en octobre dernier. (ats/nxp)