Le lieutenant-colonel Damiba, Président du Burkina Faso
« 3-25-71 », trois chiffres donnés d’emblée par L’Observateur Paalga, car « si l'on devait résumer en chiffres les assises nationales sur la transition qui se sont tenues lundi et hier, ce serait sans doute ceux-là », nous explique le quotidien burkinabè. « Trois ans pour la durée de la transition, 25 ministres au maximum et 71 membres pour la future Assemblée de transition. Ainsi en ont décidé les forces vives de la Nation », écrit L’Observateur Paalga.
Mais, comme le journal Le Pays également, il précise que les forces vives ont donc « retoqué les propositions initiales faites par la commission technique d’élaboration de la Charte et de l’agenda de la transition qui a remis son rapport le 23 février au président Paul-Henri Sandaogo Damiba ». …
La presse burkinabè évoque d’autres problèmes, Le Pays notamment. … cela ne « doit pas masquer les problèmes de fond », écrit-il. « La plus grande déception de certains Burkinabè » vient selon lui du fait que le mandat gratuit initialement proposé pour les membres du Conseil national de la transition ait été remplacé par « un travail rémunéré ».
Le Pays craint ainsi que cet organe « qui devait être un véritable espace de débat démocratique et constructif, ne devienne finalement une simple caisse de résonnance de l’Exécutif ». Alors « l’impression qui se dégage de tous ces amendements […] est que la Commission technique, pourtant composée de personnalités, a été utilisée pour réaliser un passage en force par les putschistes et les organisations de la société civile qui leur sont affiliées, au profit de leur agenda initial ». (RFI)
Mais, comme le journal Le Pays également, il précise que les forces vives ont donc « retoqué les propositions initiales faites par la commission technique d’élaboration de la Charte et de l’agenda de la transition qui a remis son rapport le 23 février au président Paul-Henri Sandaogo Damiba ». …
La presse burkinabè évoque d’autres problèmes, Le Pays notamment. … cela ne « doit pas masquer les problèmes de fond », écrit-il. « La plus grande déception de certains Burkinabè » vient selon lui du fait que le mandat gratuit initialement proposé pour les membres du Conseil national de la transition ait été remplacé par « un travail rémunéré ».
Le Pays craint ainsi que cet organe « qui devait être un véritable espace de débat démocratique et constructif, ne devienne finalement une simple caisse de résonnance de l’Exécutif ». Alors « l’impression qui se dégage de tous ces amendements […] est que la Commission technique, pourtant composée de personnalités, a été utilisée pour réaliser un passage en force par les putschistes et les organisations de la société civile qui leur sont affiliées, au profit de leur agenda initial ». (RFI)